INTRADA - INÉDITS GOLDSMITH TV
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Dernière mise à jour : il y a 3 heures

UNE RENAISSANCE MUSICALE : L’ŒUVRE TÉLÉVISUELLE DE JERRY GOLDSMITH REVIT GRÂCE À LEIGH PHILLIPS ET UNE CAMPAGNE KICKSTARTER RÉUSSIE
C’est une aventure hors norme qui voit aujourd’hui son aboutissement avec la sortie chez Intrada Records d’un album consacré à trois partitions rares composées pour la télévision par Jerry Goldsmith : Pursuit (1972), Crawlspace (1972) et The People Next Door (1968). Mais plus encore qu’une simple sortie discographique, il s’agit ici d’un projet de mémoire, de passion et de transmission, porté par Leigh Phillips, orchestrateur, reconstructeur de scores, et passionné absolu de l’œuvre de Goldsmith.
Cette entreprise n’aurait pu voir le jour sans le soutien massif de la communauté via une campagne Kickstarter, qui a mobilisé des contributeurs du monde entier autour d’une idée simple mais ambitieuse : ressusciter des partitions oubliées, rarement entendues, mais essentielles pour comprendre l’évolution stylistique et créative de l’un des plus grands compositeurs de musique à l’image du XXe siècle.
Jerry Goldsmith : l’architecte sonore sans limites...
On ne peut parler de ce projet sans revenir sur la singularité de Jerry Goldsmith. Compositeur inclassable, Goldsmith n’a jamais considéré la télévision comme un médium mineur. Bien au contraire, chacun de ses scores, qu’il soit destiné à un blockbuster hollywoodien ou à un téléfilm du vendredi soir, était pour lui l’occasion d’une immersion totale dans la matière sonore. Chaque composition devenait ainsi un champ d’exploration, de recherche, de textures, de structures, d’harmonies et de thèmes.
Jerry Goldsmith abordait la musique de film comme un art total — une forme d’expression capable d’unir l’intellect, l’instinct, la structure et l’émotion. Chaque score qu’il composait portait en lui une identité sonore forte, façonnée autour d’un thème central, toujours mémorable, toujours chargé de nuances. Ce thème n’était jamais un simple ornement : il devenait le cœur battant de la partition, la matrice émotionnelle du récit.
Ce qui fait la singularité et le génie de Goldsmith, c’est cette capacité rare à exprimer une pensée musicale d’une grande richesse technique, souvent de haut vol, tout en la rendant immédiatement lisible, compréhensible et saisissante. Chez lui, la complexité n’est jamais gratuite ni opaque : elle est au service de la narration, et surtout de la sensation. L’auditeur est touché à la fois dans son lyrisme intérieur, son imaginaire sensoriel, mais aussi dans ses réactions nerveuses et physiques, par une écriture à la fois vive, organique, directe et profondément humaine.
Goldsmith, c’est le paradoxe du savant qui sait toucher sans démonstration. Chez Jerry Goldsmith, il ne s’agit jamais de simplicité au sens réducteur du terme, bien au contraire. Ce que l’on entend, ce que l’on ressent, c’est une musique limpide, évidente, émotionnellement directe. Mais cette clarté d’expression repose sur une architecture d’une sophistication rare, une richesse de nuances et de détails que seule une oreille experte peut pleinement démêler.
Il compose pour le cinéma comme un maître du langage invisible : ses structures sont parfois proches de la musique contemporaine la plus audacieuse (The Illustrated Man en est un exemple flagrant), ou de la musique de chambre expérimentale, comme dans Gremlins, où les textures instrumentales se transforment en un théâtre de timbres. Et pourtant, ce qui nous atteint instantanément, c’est un frisson, une projection mentale, une pulsation émotionnelle nue.
Goldsmith maîtrise l’art de dissimuler l’élaboration savante derrière une immédiateté apparente. Son écriture est érudite, mais jamais fermée. Elle sait parler directement à nos nerfs, à notre mémoire sensorielle, à notre part d’enfance aussi, sans passer par les détours de la démonstration technique. Il pouvait tordre l’harmonie, déchirer les tonalités, assembler les cultures musicales du monde entier, et pourtant, ce qu’on perçoit en premier lieu, c’est la justesse, l’élan, la nécessité.
Sa musique touche à la fois notre réceptacle lyrique, cette zone sensible où l’art nous bouleverse profondément, et notre système nerveux, par une écriture rythmique fulgurante, incisive, presque physique dans son immédiateté. Il réussit là où tant d’autres échouent : donner de la clarté à la sophistication, faire en sorte que la virtuosité musicale ne réclame jamais d’explication pour être ressentie. C’est là sa signature absolue — unique, précieuse, indémodable.
Et surtout, à travers cette maîtrise souveraine, Goldsmith préserve toujours l’âme du score : il ne se contente pas d’illustrer l’image, il lui donne une respiration, un espace sonore inédit, une touche singulière, presque inclassable, qui change la température du film, l’imprègne d’une atmosphère neuve, reconnaissable entre toutes. Il insuffle à chaque musique ce “quelque chose” d’inattendu, cette trouvaille de timbre, de motif, de texture qui devient la carte d’identité émotionnelle du film. Une invention sonore qui ne dénature jamais le propos, mais l’élève.
Découvrir un nouveau score de Jerry Goldsmith, c’est comme entrer dans une grotte de Lascaux encore inexplorée : une révélation, un mystère devenu palpable, une œuvre d’art qui dépasse l’entendement, et qui nous rappelle que oui, cela est possible.
Inventeur de modulations inattendues, combinaisons instrumentales audacieuses, rythmiques inventives, contrepoints subtils, expérimentations timbrales… Goldsmith composait avec la rigueur d’un architecte et l’instinct d’un peintre expressionniste.
Après les années 70, un tournant s’opère : Goldsmith se tourne davantage vers des langages expérimentaux, fusionne traditions orchestrales et sons électroniques, explore des idiomes venus du monde entier mais toujours avec une intégrité artistique sans faille. Il est sans doute l’un des rares compositeurs à avoir su jongler aussi librement entre le romantisme hollywoodien, les musiques ethniques, les avant-gardes électroniques et les traditions savantes du XXe siècle. Il ne copiait pas : il assimilait, transformait, recréait.
Reconstruire Goldsmith : un défi artistique et technique relevé par Leigh Phillips !
Reconstituer une partition de Jerry Goldsmith ne relève en rien d’un simple exercice de copie ou de restitution mécanique. C’est un travail de pointe, une opération à la fois analytique, créative et sensible. Et lorsque la partition originale a disparu, ou n’existe plus que sous forme fragmentaire, ce qui est souvent le cas pour des œuvres télévisuelles oubliées ou négligées, le défi devient ardu : il faut alors réentendre ce qui n’est plus audible, et réécrire ce qui n’est plus visible.
Dans ce contexte, le rôle du reconstructeur devient celui d’un véritable archéologue du son, mais aussi d’un interprète, d’un analyste et d’un créateur. Il ne s’agit pas seulement de transcrire ce que l’on entend dans un enregistrement ancien, souvent noyé sous les dialogues, les bruitages ou les montages elliptiques, il s’agit de retrouver les couleurs orchestrales, les articulations rythmiques, les inflexions harmoniques, le phrasé exact de chaque instrument, et surtout, le geste de composition propre à Goldsmith.
Là où beaucoup de compositeurs peuvent être "rejoués" à partir d’un ensemble de conventions stylistiques, Goldsmith résiste aux généralités. Son langage musical est trop singulier, trop modulant. Il passe sans transition d’un pupitre à un autre, change d’orchestration en une mesure, insère des sons synthétiques dans une trame classique, joue avec les résonances ou les silences. Il faut donc reconnaître les choix esthétiques implicites, même quand ceux-ci ne sont plus perceptibles que par bribes.
Les technologies d’analyse sonore automatisée, aujourd’hui de plus en plus perfectionnées, permettent certes d’extraire certaines couches sonores, de cartographier des spectres fréquentiels, voire de reconstruire une maquette d’ensemble. Mais elles ne remplaceront jamais l’oreille humaine entraînée, passionnée, historiquement éclairée. Une machine peut modéliser un spectre, mais elle ne peut saisir les intentions cachées, ni interpréter l’inflexion d’un thème, ni comprendre le rôle dramaturgique d’un motif en arrière-plan.
C’est là toute la force du travail de Leigh Phillips, véritable spécialiste de cette discipline exigeante qu’est la reconstruction musicale. Il ne se contente pas d’identifier les sons : il entend l’intelligence de la composition. Il sait comment Goldsmith faisait "parler" un vibraphone dans une tension dramatique, comment il utilisait la harpe comme liant entre des harmonies ambiguës, ou comment un synthétiseur pouvait être placé en contrepoint discret dans une scène de tension basique.
Ce n’est pas un travail de relecture : c’est une recréation fidèle, nourrie de connaissances techniques, mais aussi d’une profonde sensibilité à l’univers émotionnel et cinématographique du compositeur.
Recréer un score de Goldsmith, c’est accepter l’idée qu’une œuvre musicale peut survivre à son support original — à condition d’être ressuscitée avec honnêteté, exigence et amour du détail. C’est aussi rappeler que la musique de film est un art à part entière, et que chaque partition, même pour un téléfilm de 75 minutes, mérite le respect, l’analyse et la transmission.
L’album Intrada : une œuvre de transmission
Le fruit de cette aventure est aujourd’hui disponible sous la forme d’un magnifique CD édité par Intrada Records, avec une interprétation par le City of Prague Philharmonic Orchestra, sous la direction du chef Adam Klemens. Le soin apporté à l’interprétation, à l’enregistrement, à la restitution sonore témoigne du respect absolu envers le compositeur.
Ce disque est aussi accompagné d’un livret richement documenté. Le grand historien de la musique de film Jon Burlingame signe un texte de fond passionnant, tandis que Yavar Moradi propose une analyse précise des morceaux. Ces textes permettent d’enrichir encore l’écoute, d’entrer dans la partition comme on entre dans un monde vivant.
Pourquoi cet album est essentiel
Ce disque ne s’adresse pas seulement aux collectionneurs. Il est une clé. Une clé pour comprendre une époque de transition dans la carrière de Goldsmith. Une clé pour redonner ses lettres de noblesse à la musique de télévision. Une clé pour rappeler que la création artistique n’est pas hiérarchique : qu’elle soit faite pour un écran de 20 mètres ou une antenne hertzienne, elle peut atteindre des sommets de poésie, de puissance, de complexité et d’émotion.
Ce projet est aussi un hommage. À Goldsmith, bien sûr, mais aussi à tous ceux qui refusent de voir sombrer dans l’oubli les œuvres fragiles et précieuses du passé. Il est la preuve qu’avec de la passion, du savoir-faire et une communauté mobilisée, il est encore possible aujourd’hui de ressusciter l’excellence.
CD disponible chez Intrada Records - Enregistrement intégral des musiques originales de Jerry Goldsmith pour la télévision, orchestrées et reconstituées par Leigh Phillips – Interprétation par le City of Prague Philharmonic Orchestra – Livret incluant des textes de Jon Burlingame et Yavar Moradi.
Annonce de la sortie de l'album : "Jerry Goldsmith - Téléfilms des années 70 .
Nous sommes ravis d'annoncer la sortie en CD de trois partitions emblématiques de Jerry Goldsmith, composées pour la télévision dans les années 1970 : Pursuit (1972), Crawlspace (1972) et The People Next Door (1968). Ces œuvres, longtemps restées inédites, ont été méticuleusement reconstruites et réenregistrées grâce à la passion et au dévouement de Leigh Phillips, compositeur et orchestrateur canadien reconnu pour son expertise dans la redécouverte des trésors cachés de la musique de film.
Une aventure née d'une passion commune
Ce projet ambitieux a vu le jour grâce à une campagne de financement participatif lancée par Leigh Phillips. Le soutien enthousiaste des fans a permis de réunir les fonds nécessaires pour offrir au public une version sonore de qualité de ces compositions exceptionnelles.
Un travail de reconstruction exceptionnel
Leigh Phillips a une nouvelle fois démontré son savoir-faire en orchestrant et en dirigeant ces enregistrements avec le City of Prague Philharmonic Orchestra, sous la direction d’Adam Klemens. Le résultat est une immersion sonore captivante, fidèle à l’esprit créatif de Goldsmith.
Un CD enrichi pour les passionnés
Ce CD, accompagné de notes détaillées signées par le spécialiste Jon Burlingame et enrichi de commentaires approfondis de Yavar Moradi, offre une analyse précieuse de ces œuvres. Il constitue une ressource incontournable pour les amateurs de musique de film et les passionnés de l’œuvre de Jerry Goldsmith.
Disponible dès maintenant sur le site d’Intrada Records, cet album est une invitation à redécouvrir l’univers sonore unique de Jerry Goldsmith, à travers des compositions rares qui témoignent de son génie créatif.

A MUSICAL RENAISSANCE: JERRY GOLDSMITH’S TELEVISION SCORES REVIVED THANKS TO LEIGH PHILLIPS AND A SUCCESSFUL KICKSTARTER CAMPAIGN
A remarkable adventure has reached its culmination with the release, by Intrada Records, of a long-awaited album featuring three rare television scores by Jerry Goldsmith: Pursuit (1972), Crawlspace (1972), and The People Next Door (1968). But this release is far more than just a new entry in a composer’s discography — it’s a labor of love, a tribute to memory, and a passionate act of cultural transmission, brought to life by orchestrator and score reconstructor Leigh Phillips, a devoted champion of Goldsmith’s legacy.
This extraordinary undertaking was made possible through the resounding support of a global community via a successful Kickstarter campaign. Fans and backers from around the world rallied behind a deceptively simple idea: to breathe new life into forgotten music, rarely heard yet vital to understanding the stylistic and creative evolution of one of the 20th century’s greatest film composers.
Jerry Goldsmith: The boundless sound architect
Any conversation about this project must begin with Jerry Goldsmith himself. A composer who defies categorization, Goldsmith never saw television as a secondary medium. Whether scoring a Hollywood blockbuster or a late-night TV movie, each assignment was an opportunity for him to fully immerse himself in the sonic fabric of a story.
To Goldsmith, film music was total art - an expressive medium uniting intellect, instinct, form, and emotion. Each score carried a distinct sonic identity built around a central theme — always memorable, always rich with nuance. These themes were not mere ornaments; they were the emotional nucleus of the work, the heartbeat of the score.
What set Goldsmith apart was his rare ability to express highly sophisticated musical ideas with astonishing clarity and impact. His complexity never served complexity alone, it was always in the service of narrative, sensation, and storytelling.
His music didn’t just resonate emotionally; it activated the listener’s entire sensorium, instinct, memory, emotion, even the body’s physical response, through writing that was vivid, organic, and profoundly human.
Goldsmith was a paradox: the scholar who moved audiences without ever lecturing them. His music is never simplistic, but its emotional clarity is immediate and undeniable. Beneath this clarity lies a dazzling architectural sophistication — a wealth of details and harmonic intricacies that only a trained ear might fully grasp. Yet nothing feels academic. His virtuosity never demands explanation; it simply feels right.
He composed like a master of invisible language. His structures often bordered on contemporary art music (as in The Illustrated Man) or chamber-like experimental textures (see Gremlins), transforming instrumental color into a theater of timbre. And yet what strikes us first is not the technique, but the emotion - the sudden shiver, the vivid mental image, the pulse of raw feeling.
Goldsmith mastered the art of concealing complexity within immediacy. His writing was learned but never obscure. He could twist harmony, fracture tonality, weave global musical idioms into classical forms and yet always with integrity, always in the service of narrative clarity and emotional truth.
His music touches both our lyric core and our nervous system, through thrilling rhythmic writing, incisive orchestration, and startling invention. He succeeded where many fail: making musical brilliance feel completely natural, even inevitable. That’s his unmistakable, inimitable hallmark, timeless and unique.
Above all, he preserved the soul of the score. Goldsmith didn’t just underscore a scene, he expanded it, breathed into it, created sonic spaces that altered the atmosphere of a film. His music changed the temperature of an image. Each score contained an unexpected sonic gesture, a signature motif, a texture that became the film’s emotional DNA.
To discover a “new” Goldsmith score is like stepping into an undiscovered Lascaux cave, a revelation of mystery and artistry, a reminder of what music can still achieve.
A master of bold modulations, inventive rhythms, and timbral experimentation, Goldsmith composed with the rigor of an architect and the instinct of an expressionist painter.
The 1970s: an era of artistic expansion
As the 1970s unfolded, Goldsmith embraced increasingly experimental languages. He merged orchestral tradition with electronic soundscapes, drew from global idioms, and remained fiercely true to his own artistic voice. He didn’t imitate, he absorbed, transformed, and reinvented.
Rebuilding Goldsmith: A monumental artistic challenge met by Leigh Phillips
Reconstructing a lost Goldsmith score is no mechanical task. It’s a high-stakes artistic endeavor — part analysis, part recreation, and wholly interpretive. When the original sheet music is missing or fragmentary, as is often the case with forgotten television work, the challenge becomes formidable: one must hear what is no longer audible, rewrite what no longer exists.
In this light, the reconstructing artist becomes a sonic archaeologist, a historian, and a composer in their own right. The work involves not merely transcribing music obscured by dialogue or outdated sound design, but restoring orchestral color, rhythmic articulation, harmonic inflection, and phrasing and, above all, capturing the gesture of Goldsmith’s compositional style.
Where many composers can be “reconstructed” through stylistic conventions, Goldsmith resists such shortcuts. His language is too fluid, too unpredictable. He shifts textures in a heartbeat, weaves in synthetic sounds within acoustic frameworks, and plays with silence and resonance in ways that defy formula. One must recognize, and respect - these elusive decisions.
Today’s analytical tools can isolate frequencies and model entire sound spectra. But no machine can intuit hidden intentions or interpret the dramatic role of a motif whispered in the background. That’s the irreplaceable power of a trained, passionate, historically informed human ear.
And that’s the artistry Leigh Phillips brings to this project.
Phillips doesn’t merely transcribe sounds, he understands the thinking behind them. He knows how Goldsmith would make a vibraphone tremble in a moment of suspense, how a harp might bridge ambiguous harmonies, or how an analog synth could subtly counterpoint a tense scene. This is not reconstruction, it is faithful re-creation, built on knowledge, reverence, and emotional insight.
To reawaken a Goldsmith score is to affirm that a musical work can outlive its original medium — if it’s revived with honesty, rigor, and a love of detail. It’s a reminder that film music is an art form in its own right, and that every score, even one written for a 75-minute TV drama, deserves study, respect, and preservation.
The Intrada album: A testament to legacy
The result of this journey is now available as a beautifully produced album from Intrada Records, performed by the City of Prague Philharmonic Orchestra under the baton of Adam Klemens. The care brought to the interpretation, recording, and sonic detailing reflects a deep respect for Goldsmith’s genius.
The album is accompanied by a richly informative booklet. Film music historian Jon Burlingame contributes a compelling overview, while Yavar Moradi offers an incisive musical analysis, texts that allow listeners to enter these scores as living, breathing works of art.
Why this album matters
This release is more than a collector’s item. It’s a key, a key to a transitional moment in Goldsmith’s career, a key to reevaluating the artistry of television music, and a key to remembering that artistic greatness knows no format. Whether written for a movie theater or a living room screen, music can reach poetic, powerful, and profound heights.
This project is also an homage, to Goldsmith, yes, but also to all those who refuse to let fragile, beautiful works of the past fade into oblivion. It is proof that, with passion, expertise, and a mobilized community, it is still possible to resurrect greatness.
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