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LES CHEF-D'ŒUVRES DE   

 

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SCREEN GEMS - COLUMBIA

AN IMPORTANT SCORE

1977

 

ORIGINAL SOUNDTRACK

 

JERRY GOLDSMITH PHOTO BY

RUDY KOPPL/SOUNDTRACK MAGASINE

QBVII TV MINI SERIES

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« QB VII » est la toute première minisérie produite pour la télévision en 1974 (et aussi la dernière production TV des studios Screen Gems). Réalisé par le vétéran Tom Gries (plus connu pour avoir tourné certains westerns tels que « Will Penny », « Breakheart Pass » ou « 100 Rifles »), « QB VII »

Adaptation ambitieuse du roman homonyme de Leon Uris « QB VII » est une minisérie en 2 parties avoisinant les 6h30, durant laquelle le réalisateur Tom Gries décrit un procès important opposant un romancier juif à un médecin d’origine polonaise pour une affaire de diffamation.

Le Dr. Adam Kelno (Anthony Hopkins) a réussit à s’échapper du camp de concentration de Jadwiga en Pologne pour franchir la frontière Russe et retrouver sa liberté. Quelques années plus tard, il décide de s’installer avec sa femme Angela (Leslie Caron) au Koweït, afin d’échapper à la répression communiste...

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QB VII fut probablement le plus grand challenge créatif

auquel j’ai jamais été confronté...

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« Pour moi, le film QB VII est plus que du divertissement. C’est un appel à l’humanité pour l’amour et la tolérance envers ses semblables - un appel qui est à la fois personnel et que j’ai profondément ressenti. Au final, faire « QB VII » a représenté un travail monumental, et ce fut particulièrement gratifiant pour nous tous d’entendre des spectateurs parler du film comme d’un « accomplissement monumental ». Jerry Goldsmith © 1974

 

 

QB VII 1977 - SCREEN GAMES PRODUCTIONS - ALL RIGHTS RESERVED

... Quelques années plus tard, il décide de s’installer avec sa femme Angela (Leslie Caron) au Koweït, afin d’échapper à la répression communiste. Là, il prodigue ses soins aux bédouins du désert puis décide ensuite d’aller à Londres pour y ouvrir un nouveau cabinet médical. A la même période, l’écrivain Abraham Cady (Ben Gazzara) survit de peu à un crash d’avion durant la 2de Guerre Mondiale où il était pilote de la RAF.

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Après son rétablissement, il épouse l’infirmière qui l’a soigné, Samantha (Juliet Mills) et part s’installer près de Hollywood, où le cinéma lui fait les yeux doux. Il devient alors scénariste et acquiert très vite une certaine richesse. Mais son couple bat de l’aile, et il ne s’entend pas bien avec son père Morris (Joseph Wiseman), un vieux juif qui songe à retourner en Israël rejoindre son peuple. A la mort de son père, Cady, qui rejetait jusqu’ici toute appartenance au peuple juif, décide de se rendre en Israël. Puis, il visite les mémoriaux consacrés aux camps de concentration nazis en compagnie de sa nouvelle petite amie, Lady Margaret (Lee Remick), et c’est la révélation : Cady comprend alors qu’il doit écrire un ouvrage sur l’holocauste et qu’il a un devoir de mémoire à transmettre à toute une génération. Mais si l’ouvrage en question est un best-seller adulé un peu partout dans le monde, tout le monde ne partage pas forcément cette opinion : ainsi, Adam Kelno découvre par hasard que le livre de Cady le cite explicitement et suggère ouvertement qu’il aurait participé à des expériences médicales cruelles sur des prisonniers juifs dans le camp de concentration de Jadwiga. Excédé, Kelno décide alors d’intenter un procès en justice contre Cady pour diffamation. Mais le procès va prendre une tournure politique majeure alors que les rôles vont petit à petit s’inverser, et que le plaignant va voir son passé ressurgir brusquement à la lumière du jour.

 

« QB VII » est la toute première minisérie produite pour la télévision en 1974 (et aussi la dernière production TV des studios Screen Gems). Réalisé par le vétéran Tom Gries (plus connu pour avoir tourné certains westerns tels que « Will Penny », « Breakheart Pass » ou « 100 Rifles »), « QB VII » est un film ambitieux, retranscrivant les grandes lignes du roman de Leon Uris sur plus de 390 minutes (découpée en 2 parties), le film se divisant lui-même en 4 grandes séquences. La première et la seconde nous permettent ainsi de découvrir successivement la vie privée d’Adam Kelno puis d’Abe Cady. La troisième et quatrième partie illustrent quant à elles le procès entre les deux hommes, qui va très vite se transformer en « procès contre criminel de guerre ». « QB VII » fait ainsi partie de ces œuvres majeures traitant de l’Holocauste juif durant la 2de Guerre Mondiale, un film nécessaire qui porte un véritable message sur le devoir de mémoire et l’importance de ne pas oublier ce qu’il s’est passé il y a plus de 60 ans maintenant, en Europe.

Le séquençage du film et son immense longueur (6h30) laissent parfois à désirer. Effectivement, quid de la réelle utilité de connaître en détail toute la vie privée de Kelno et de Cady alors que le réel sujet du film est le procès dans lequel s’affrontent les deux hommes ?

Certaines séquences auraient ainsi pu être largement raccourcies voire éliminées du montage, comme la scène dans le désert du Koweït, qui paraît interminable, ou toutes les séquences de dispute entre Cady et sa femme, séquences répétitives qui ne font pas avancer l’intrigue !

 

Fort heureusement, le rythme devient plus soutenu sur la fin de la deuxième partie et au début de la troisième partie, avec les prémisses du procès se déroulant à QB VII (qui est l’abréviation du « Queen’s Bench », Courtroom Seven », l’une des plus importantes salles de procès Londonienne). « QB VII » vaut surtout par l’incroyable performance d’acteur d’Anthony Hopkins, formidable comme d’habitude et d’une précision rare dans ses gestes, entouré d’un casting assez luxueux incluant Ben Gazzara, Leslie Caron, Lee Remick, Dan O’Herlihy, Anthony Quayle, Robert Stephens, John Gieguld, Joseph Wiseman, etc. Evidemment, on ne peut rester insensible face au sujet délicat et difficile qu’aborde « QB VII » - le souvenir de l’Holocauste juif sur fond de procès pour diffamation - la séquence du procès étant tout bonnement captivante et d’une virtuosité rare - on n’est guère loin par moment d’un Otto Preminger ! Au final, « QB VII » demeure un formidable plaidoyer pour le devoir de mémoire qui aurait gagné à être sensiblement raccourci afin d’aller à l’essentiel.

 

 

Jerry Goldsmith signe une musique à la fois lyrique, sombre et élégiaque pour la minisérie de Tom Gries, le compositeur ayant déjà collaboré à plusieurs dans le passé avec le réalisateur sur le western « 100 Rifles » (1969). Leur collaboration se poursuivra ensuite sur « Breakout » et « Breakheart Pass », tous deux en 1975. 

 

Pour « QB VII », le maestro californien a écrit une partition remarquable de bout en bout, traversé d’élans lyriques poignants, un sujet qui a particulièrement touché le compositeur puisqu’il est lui-même d’origine juive et a vu dans « QB VII » l’occasion de rendre un brillant hommage aux gens de son peuple massacré par les Nazis dans les camps de concentration durant la 2de Guerre Mondiale. Sa partition s’articule essentiellement autour d’une poignée de thèmes forts et mémorables : une fanfare dynamique et énergique pour commencer, associée à QB VII et qui évoque l’idée de justice. On trouve ensuite un thème plus mélancolique et proche des mélodies d’Europe de l’est pour le personnage d’Adam Kelno, sans oublier un thème plus léger et mélodique associé à Cady (et pour lequel Goldsmith utilise par moment un rythme de tambourin et une flûte à bec, instrument qu’il avait déjà utilisé dans sa musique pour la série TV « Dr. Kildare »). Enfin, last but not least, le dernier thème de la partition - et sans aucun doute le plus important, est celui de l’Holocauste, thème solennel et dramatique particulièrement sombre et poignant, associé à un choeur parfois mixé de façon lointaine comme pour évoquer les voix de ces milliers de personnes décédées dans des conditions inhumaines dans les camps de concentration nazis.

 

Le compositeur s’explique ainsi au sujet de la pluralité de ses thèmes :

 

« Après avoir écrit la musique de plus de 65 films et tout autant de programmes télévisuels, je peux affirmer en toute honnêteté que QB VII fut probablement le plus grand challenge créatif auquel j’ai jamais été confronté. Un thème unique et central était un concept impossible pour un drame de cette ampleur et de cette dimension. Il était donc nécessaire de traiter chaque partie avec ses propres identités musicales, un travail colossal étant donné le nombre d’éléments mis en jeu, et le besoin de trouver une unité entre tous ces éléments. »

(Jerry Goldsmith, 1974)

 

« QB VII Main Title » nous permet ainsi d’entendre la fanfare de la justice, suivi d’une première apparition du magnifique thème mélancolique de Kelno, avec des cordes lyriques d’une grande beauté, suivi du thème plus léger de Cady joué par une flûte et un orchestre plus animé. Avec son « Main Title », Goldsmith en profite pour annoncer les trois premiers grands thèmes de sa partition, le grand absent restant le thème de l’Holocauste qui n’apparaîtra que bien plus tard dans le film. Première surprise à l’écoute de la partition : un morceau aux accents arabisants/orientaux pour « Journey Into The Desert », accompagnant la longue séquence où Kelno et sa famille partent s’installer dans le désert du Koweït. Goldsmith en profite pour développer ses touches orientales qui annoncent très clairement sa future partition pour « The Wind and The Lion » qu’il composera un an plus tard pour le film de John Milius en 1975. Les orchestrations sont typiques du compositeur : pupitre de percussions assez étoffé (incluant tambourin, crotales, tambours, caisse claire, timbale), cordes mélodiques, bois omniprésents, cuivres massifs, harpe, guitare, etc.

Comme toujours, le maestro évoque les cultures musicales étrangères avec une certaine élégance, n’évitant pas les stéréotypes mais préférant au contraire aborder les clichés « exotiques/ethniques » avec une certaine forme d’authenticité, proche de ce que faisaient ses collègues du Golden Age hollywoodien sur des péplums ou des films exotiques du même genre.

 

La grande qualité de la partition de « QB VII », c’est de nous offrir une variété d’ambiances et d’émotions. Ainsi, après l’élan orchestral du « Main Titles » et les touches orientales de « Journey Into The Desert », Jerry Goldsmith nous offre un morceau plus intime aux accents clairement romantiques dans « I Cannot See My love », qui évoque la romance entre Cady et Samantha. Goldsmith nous offre ici un magnifique Love Theme élégant et raffiné comme il savait si bien les faire, avec ses cordes lyriques et ses accords de harpe dans la grande tradition du genre. Comme toujours, le maestro fait preuve d’un grand classicisme d’écriture dans le maniement de son orchestre, avec un son symphonique typiquement « seventies » (notamment dans le son très riche des cordes). Le thème de l’Holocauste apparaît enfin dans « The Wailing Wall », joué aux cordes d’une façon plaintive et clairement élégiaque. Goldsmith s’est inspiré ici du style de certains airs populaires du folklore musical juif pour écrire son puissant thème de l’Holocauste.

A noter que « The Wailing Wall » nous permet d’entendre la flûte à bec cohabitant ici habilement avec des cordes élégiaques. La seconde partie du morceau nous permet de retrouver le thème de Cady sur un rythme de tambourin plus dansant, mettant le pupitre des vents et des cuivres en avant - dans un style qui annonce ici aussi le style d’une autre musique en rapport avec le peuple juif, « Masada ». On retrouve ce thème joué par une flûte à bec, un accordéon et un clavecin dans le sautillant « Rekindling the Flame of Jehovah », où le thème juif de Cady cohabite avec celui, plus dramatique et puissant, de l’Holocauste - le morceau accompagne la séquence où Cady se rend en Israël pour assister à l’enterrement de son père - ici aussi, on est très proche du style qu’utilisera plus tard le compositeur pour « Masada » ! « The Wailing Wall » accompagne quant à lui la séquence du mur des lamentations à Jérusalem avec une magnifique et puissante reprise du thème de l’Holocauste par un chœur élégiaque. Goldsmith n’hésite pas ici aussi à utiliser quelques inflexions mélodiques qui rappellent la culture musicale juive.

 

Le compositeur se fait plaisir et nous offre un formidable (mais trop bref) morceau d’action survolté pour « The Escape », illustrant la séquence du début où l’on voit Kelno réussir à s’échapper du camp de concentration polonais. Le thème du personnage d’Anthony Hopkins est alors joué ici par un accordéon solitaire sur fond de harpe, apportant une résonnance typiquement slave à la musique. Ici aussi, Jerry Goldsmith fait preuve d’un grand respect pour une culture musicale étrangère et affirme son souci d’authenticité avec une élégance toujours propre au compositeur. Evidemment, on ne pourra pas passer à côté de l’un des piliers de la partition de « QB VII », le puissant « The Holocaust » qui évoque, comme son nom l’indique, le souvenir des juifs morts dans les camps de concentration nazis. Les choeurs sont réutilisés ici de façon funèbre et dramatique, avec une nouvelle allusion au thème de l’Holocauste. On ne pourra pas non plus passer sous silence l’apport immense d’un morceau comme « Jadwiga Relived », qui permet au compositeur de dévoiler sa facette musicale plus sombre et expérimentale. Goldsmith évoque ici le souvenir des atrocités commises dans le camp de concentration (fictif) de Jadwiga en utilisant ses traditionnelles techniques d’échoplex et des chuchotements de voix étranges et aléatoires particulièrement dérangeants, qui semblent évoquer le souvenir des personnes décédées dans les camps. Le morceau bascule dans l’atonalité pure, Goldsmith utilisant ici les voix combinées à un choeur auquel le musicien a ajouté un traitement électronique, afin de les rendre ici plus mystérieuses et angoissantes. Ses cordes dissonantes, ses voix fantomatiques et ses percussions en écho renforcent clairement la sensation d’horreur et le dégoût qu’inspire le souvenir des camps de concentration pour ceux qui y ont échappés, mais qui sont aujourd’hui obligé de revivre ces mauvais souvenirs à cause du procès opposant Kelno à Cady.

 

On revient à un style plus intime dans « Free To Love Again » où Goldsmith nous offre un nouveau Love Theme d’une grande tendresse pour la romance entre Cady et Lady Margaret. Le compositeur développer ici son thème entre les vents, la harpe, les cordes et un piano d’une grande délicatesse, idéal pour respirer un peu après la noirceur du terrifiant « Jadwiga Relived ». A noter que « Free To Love Again » est assez caractéristique de la facette plus romantique de Jerry Goldsmith, dans un style musical intime et chaleureux plus proche de certaines de ses mélodies romantiques des années 70 (on pense par exemple à « The Reincarnation of Peter Proud », « Logan’s Run » ou aux passages romantiques de « Magic »).

Goldsmith n’oublie pas pour autant le personnage d’Adam Kelno et nous offre avec « A New Life » une nouvelle reprise du thème slave de Kelno avec accordéon et orchestre. Le compositeur ne ménage pas pour autant ses effets de surprise et nous offre pour le milieu du morceau une section plus sombre et inquiétante avec des choeurs masculins à la « The Omen » et des cordes plus ambigües, qui semblent illustrer le passé sombre de Kelno qui ressurgit brusquement à la surface au cours du procès l’opposant à Abe Cady. Ainsi donc, « Sorrow of Two Fathers » résonne de façon quasi funèbre pour le final du procès : comme l’explique le personnage de Cady, « il n’y a jamais de gagnant dans ce genre d’affaire ». Goldsmith juxtapose ainsi habilement le thème de Cady et de Kelno avec celui de l’Holocauste, dans une coda particulièrement brillante et parfaitement synthétique, débouchant sur le thème principal du score, utilisé lors du générique de fin de la minisérie (« Theme from QB VII »), interprété par un chœur funèbre sur des paroles en hébreux issus de textes de la Bible, sur fond d’effets d’échoplex et d’orchestre ample. A noter que le compositeur a sous-titré son morceau « A Kaddish for the Six Million », qui, traduit littéralement, signifie « Un Kaddish à la mémoire des six millions de morts ». Un Kaddish est une prière juive dédiée à la grandeur de Dieu, et que Goldsmith dédie ici au souvenir des six millions de victimes de l’Holocauste.

 

Jerry Goldsmith explique ses choix musicaux vis-à-vis des séquences du film évoquant l’Holocauste :

 

« J’ai utilisé le texte du Kaddish, une prière juive funèbre, comme paroles du thème [celui de l’Holocauste]. Les paroles, en Hébreux, étaient chantées de façon abstraite (The Holocaust), récitées de façon abstraite (Jadwiga Relived), et chanté purement (A Kaddish for the Six Million). La musique de la construction d’un nouvel Israël (Rekindling the Flame of Jehovah) est extraite de l’Hora, la danse nationale d’Israël. La nouvelle relation amoureuse entre Cady et Lady Margaret (Lee Remick) est définie de façon purement romantique (Free To Love Again). »

 

Le compositeur continue et exprime son avis au sujet du film :

 

« Pour moi, le film QB VII est plus que du divertissement. C’est un appel à l’humanité pour l’amour et la tolérance envers ses semblables - un appel qui est à la fois personnel et que j’ai profondément ressenti. Au final, faire « QB VII » a représenté un travail monumental, et ce fut particulièrement gratifiant pour nous tous d’entendre des spectateurs parler du film comme d’un « accomplissement monumental ».

(Jerry Goldsmith - 1974)

 

« QB VII » est une œuvre majeure dans la carrière de Jerry Goldsmith, de par la puissance et la richesse de ses mélodies mais aussi de par son côté solennel et élégiaque particulièrement mémorable. Le Kaddish que le compositeur a mis en musique pour le final du film de Tom Gries est un véritable hommage poignant à l’un des évènements les plus tragiques de toute l’histoire de l’humanité, l’occasion aussi pour le maestro d’origine juive de se souvenir aussi des gens de son peuple, le musicien effectuant à son tour son propre devoir de mémoire à travers une partition tour à tour sombre, lyrique, dramatique, rythmée et élégiaque. On pourra néanmoins reproché le côté extrêmement morcelé de la partition de « QB VII », alternant les ambiances de façon assez radicales, passant d’une mélodie juive légère à des envolées arabisantes sans oublier quelques passages romantiques lyriques et des morceaux atonaux plus sombres et angoissants. Fort heureusement, l’ensemble demeure unit par une thématique forte et puissante, mais on regrettera le manque de cohésion de l’album qui ne contient qu’à peine 36 minutes de musique, alors que Goldsmith en a écrit plus de 2 heures pour la minisérie de Tom Gries (A quand une édition complète de ce petit bijou de Jerry Goldsmith ?). Au final, « QB VII » est une œuvre importante sur plus d’un point, une partition à redécouvrir, qui prouve à quel point le compositeur a toujours su s’investir profondément dans ses choix musicaux vis-à-vis des films qu’il mettait en musique. « QB VII » aura de toute évidence était un film d’exception dans la carrière du compositeur, qui n’aura plus jamais d’autres occasions d’évoquer le sujet de l’Holocauste par la suite !

UNE HISTOIRE SENSIBLE ESCORTÉE PAR UNE PARTITION ÉMOUVANTE ET SUBLIME

C'EST CERTAINEMENT

L'ŒUVRE LA PLUS PUISSANTE

QU'AIT ÉCRIT JERRY GOLDSMITH,

PRENANTE, ÉVOCATRICE ET HYPER

DRAMATIQUE. CERTAINS PASSAGES

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MUSICAL LAW.

 

 

 

 

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