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Le compositeur britannique est tel qu’on se l’imagine:

élégant, chevelure et barbe blanche, simple et d'apparence réservé mais derrière cette chrysalide se cache un compositeur génial, sensible, passionné et surtout habité par la musique depuis sa plus tendre jeunesse.

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Contrairement à ses contemporains illustres tels que

Jerry Goldsmith ou John Williams, John Scott ne recevra pas d’enseignement supérieur de musique dans une école

spécialisée et ne forgera pas son apprentissage de compositeur

sous l’égide d’un grand maître.

 

C’est à l’armée, sur les traces de son père que John apprend progressivement son métier de musicien.

Ses qualités de saxophoniste/flûtiste d’élite et d’arrangeur lui permettent dans les années 60 d’intégrer les plus grands orchestres anglais. À Londres, lors de séances d’enregistrement du Royal Philharmonic Orchestra, il observe avec beaucoup d’attention le travail du compositeur Henri Mancini.

C’est avec lui qu’il apprendra les ficelles du métier de créateur

de musique de film. Perfectionniste dans l’âme, John sera réclamé par les plus grands, Nelson Riddle, John Barry ou encore Malcolm Arnold, grand compositeur britannique (John fut soliste piccolo

pour le score « The Bridge on the river Kwai),  

 

C’est plus tardivement que le musicien arrive en tant que créateur dans le paysage hollywoodien déjà fortement occupé par de très grosses pointures comme Jerry Goldsmith, John Williams et Ennio Morricone. 

 

A la fin des années 70, John s’impose comme un musicien incontournable pour le cinéma anglo-saxon. A l’image d’un Alfred Newman ou d’un Miklos Rozsa, John Scott s’avère être l’un des plus grands symphonistes de notre temps. 

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Armé d’un style fort et très identifiable, il a su au fil des ans se démarquer de ses collègues compositeurs. Au delà d’un lyrisme

hors norme, très maîtrisé, c’est l’action et la puissance musicale

qui l’attirent avant tout.

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Fresque historique, policier, western ou drame intimiste, tout en restant fidèle à son noble style, John Scott se révèle être à l’aise et efficace dans tous les genres. 

Sa musique est romantique en diable, raffinée, légère, à d’autres moments puissante, violente voire dissonante.

Un univers musical où se meuvent des nappes de violons, de violoncelles, des envolées de flûtes traversières, des coulis de harpes et ce, dans un langage musical typiquement britannique.

 

C"est par des accords extrêmement légers et de touches jazzy impeccables que John Scott apporte une palette de couleurs personnelles aux images qui lui sont confiées.

Musicien accompli, comme Ennio Morricone et Georges Delerue, John Scott orchestre la quasi totalité de ses créations.

 

Soliste renommé à ses débuts, c’est pendant les années

60 et 70 qu’il peaufinera et définira un  style qui deviendra, pour les années à venir, « le son » John Scott.

 

Malgré une passion dévorante pour le jazz, c’est pourtant vers la symphonie que s’oriente le maestro anglais. Compositeur prolifique,

il donne à chacune de ses œuvres une densité étonnante, rayonnante, parsemée d’un lyrisme touchant ! 

 

C’est dans les années 80 que la carrière du compositeur prendra véritablement son essor. Tout en écrivant des partitions de très haute qualité à la télévision pour des documentaires de Jacques-Yves Cousteau, John Scott ouvrira une brèche parmi les plus prestigieux compositeurs de sa génération et s’imposera naturellement comme grand maître de la musique de cinéma.

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Très demandé par l’Amérique, il s’installe à cette période précise sur les collines d’Hollywood à quelques pas de la demeure de Miklos Rozsa.  Au cours de ces années de foisonnement, le compositeur écrira ses plus grandes partitions « Shoot to Kill », « Greystoke », « Man on Fire », « King Kong Lives », « Ruby », « Colette »...

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John Scott oscillera ainsi constamment entre Hollywood et l’Angleterre. Il aime le bouillonnement de la ville de Londres et sa vie musicale, mais comme tout compositeur de musique de films, Los Angeles l’attire tout particulièrement; c’est avant tout  «la ville» des grandes productions cinématographiques…

 

Dans les années 80/90, le célèbre compositeur sera en marge d’un Hollywood décadent et de projets cinématographiques qui tombent en désuétude, souhaitant rester avant tout maître de son œuvre et d’un humanisme musical auquel il tient particulièrement, ne souhaitant également pas s’abandonner aux exigences de certains producteurs impérieux.

John préfère focaliser toute son énergie créatrice sur les télévisions britannique et américaine qui lui offrent toujours des produits de très haute qualité artistique avec des acteurs très prestigieux (Mills on the Floss, The Scarlett Tunic, Shergard…)

 

Le listing est surprenant, constitué de téléfilms rares et inconnus pour la plupart.

Un "Greystock" survivant et un " The Final Countdown" bien loin maintenant forment une filmographie trop sobre comparé aux talents gigantesques de ce monument de la musique.

 

Malgré une énergie constante et inébranlable dans la conception, 

le «grand» projet 2000 ne viendra plus du cinéma mais du documentaire avec l'Odyssée du Belem pour l'Aventure Jules Verne. Son chef d'Oeuvre !

 

Aujourd’hui, John Scott regarde vers l’avenir et se soucie encore de ce qu’il pourra offrir de plus à la Musique ! 

Sur ses splendides musiques de films, il conserve un regard éternellement insatisfait, estimant qu’il aurait toujours pu faire mieux.

 

Sa musique nous appartient maintenant, à nous admirateurs. Vous qui passez ici, ne la jugez pas. Mais sachez l'écouter car c'est ainsi que vous comprendrez à quel point elle est prestigieuse.

 Je vous invite à laisser le « SOL » en bas, les « SI » de côté et à ne pas tourner le « DO » à cette si belle œuvre. 

 

Bienvenue  encore !

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PATRICK 

JOHN 

MICHAEL O'HARA SCOTT

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JOHN

SCOTT

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C O M P O S E R

S'il y a bien un domaine musical,

qui a vu émerger, le temps d’une génération, de grands compositeurs,

à la fois humbles et talentueux, c’est celui de la musique de film.  

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Des noms nous viennent spontanément

à l’esprit: Georges Delerue,

Jerry Goldsmith, Basil Poledouris

Lalo Schifrin, Henri Mancini, …

 

John Scott

impose incontestablement sa place

sur la liste de ces grands maîtres.

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