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PARC OCEANIC

COUSTEAU PARIS

LE SCORE EN CD

© IMAGE DR

 

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A WINTER

PEOPLE

THE COLLECTION

BEGUINE...

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THE MIILLS

ON THE FLOSS

 

JOHN SCOTT UNOFFICIAL WEBSITE

JOS RECORDS - LE LABEL DE JOHN SCOTT

UN LABEL unique

 

dans l'histoire de la musique de film

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L’aventure JOS Records, ou comment John Scott a pris son destin en main.

 

C'est lors d'une interview que John Scott nous expliqua comment il avait eu l'idée de créer son propre label. À la fin des années 1980, le compositeur dresse un constat amer : très peu de ses œuvres ont été éditées en CD. Des partitions majeures comme North Dallas Forty, The Final Countdown, Anthony and Cleopatra ou encore Greystoke n'ont jamais été officiellement publiées, sans parler de ses magnifiques compositions pour les documentaires de Jacques-Yves Cousteau.

Si Robert Townson de Varèse Sarabande avait bien édité le superbe Man on Fire (très vite épuisé), ou si Sony Victor avait pris en charge The Deceivers avec une édition quasiment intégrale, cela restait trop peu. La majorité de son travail restait dans l’ombre.

 

C’est en 1990, alors qu’il négociait avec Varèse Sarabande pour une éventuelle édition CD de Winter People — reconnu à l’époque comme l’un des meilleurs scores de l’année — que l’étincelle jaillit. Le label, intéressé, demande néanmoins à Scott de couvrir les frais à reverser aux huit musiciens américains pour l'édition du CD. Une demande qui pousse le compositeur à s’interroger sur les redevances perçues pour ses anciens albums... qu’il n’a en réalité jamais reçues.

Le calcul est vite fait : s’il doit financer ces droits, autant éditer lui-même sa musique ?

" Dans les années précédant Winter People, la maison de disques Varese Sarabande avait publié la majorité de mes bandes originales. Toutefois, pour Winter People, elle refusa de verser les droits de réutilisation aux huit musiciens américains, et déclina donc la sortie d’un album. C’est alors que je réalisai qu’elle avait édité tous mes précédents albums sans jamais avoir rien payé — et plus encore, je n’avais jamais touché de royalties.

J’ai contacté d’autres maisons de disques, qui m’ont toutes donné la même réponse : elles seraient disposées à sortir l’album, à condition que quelqu’un d’autre règle les honoraires des musiciens.

J’étais stupéfait. Et lorsque l’on m’a dit que si je payais les musiciens moi-même, ils accepteraient de publier l’album, je me suis dit :
« Si je paie les musiciens, pourquoi ne publierais-je pas le disque moi-même ? »

C’est ainsi que j’ai décidé de fonder ma propre maison de disques. JOS Records est née de cette réflexion, et Winter People en a été la toute première sortie. Je suis très fier de cette bande originale, et j’ai une profonde affection pour le film et pour Ted Kotcheff. "         John Scott .

C’est ainsi qu’en 1989, John Scott fonde JOS Records, tiré de ses initiales (John O’Hara Scott) — un nom qu’il apprécie aussi pour sa sonorité évoquant une icône, un “joss”.

Le premier titre publié est donc A Winter People, qui se vendra très bien. Dans la foulée, Scott décide également d’éditer la musique qu’il avait composée pour l’inauguration du Parc Océanique Cousteau à Paris. L’album fut initialement vendu dans la boutique du parc, avant d’être proposé sur le site internet de JOS Records, notamment après la fermeture du lieu pour cause de rentabilité quatre ans plus tard.

Fort de ce succès, le compositeur lance progressivement l’édition de nombreux autres scores, notamment les deux volumes de Amazones, déjà parus en LP chez Varèse. Certains albums s’écoulent si bien qu’ils sont rapidement retirés du catalogue — preuve d’un public fidèle.

Les plus grandes réussites du label incluent aussi la superbe bande originale de Channel Islands pour la série Cousteau, récompensée par un Emmy Award, mais aussi les magnifiques Cap Horn, Cousteau Saint Lawrence, Australia: The Last Barrier, ou encore The Scarlet Tunic, Walking Thunder et le somptueux Mills on the floss, plénitude romantique et lyrique — tous devenus des références chez les amateurs de musiques de film.

Malgré tout, certaines partitions demeurent encore dans l’ombre : England Made Me, Hennessy, Harem, plusieurs musiques Cousteau ou Black Rainbow restent à éditer. Il faudra attendre les années 2000 pour voir certains projets enfin publiés : North Dallas Forty chez Film Score Monthly (2010), Greystoke chez La-La Land Records, ou encore Shoot to Kill — le score le plus attendu de John Scott — finalement édité par Intrada.

Durant les années 1990, Douglass Fake jouera un rôle essentiel, permettant la publication de Ruby, Lionheart, Red King White, et bien d’autres.

En 2004, John Scott réédite quelques titres épuisés comme les Amazones de Cousteau ou William the Conqueror.​

En 2005, il est le fondateur et directeur artistique du Hollywood Symphony Orchestra, une nouvelle aventure lui permettant de revisiter certains de ses anciens scores dans des orchestrations fidèles. Il retravaille ainsi A Study in Terror, The Land That Time Forgot, Anthony and Cleopatra, y ajoutant même des pièces inédites comme le somptueux Bacchanale Theme. Sur The Final Countdown, il effectue une reconstitution magistrale, intégrant des morceaux absents de l’édition LP originale.

En 1996, The North Star, initialement publié par la production du film, est réédité sous JOS Records, devenant l’un des albums les plus demandés. En 2003, L’Odyssée du Belem sort chez Cinefonia, mais John Scott en propose également une version réagencée sur son propre label.
Aujourd’hui, les dernières rééditions sont disponibles via la plateforme
Screen Archives Entertainment, qui continue de distribuer les albums JOS. Parmi les dernières parutions notables : King of the Sun, The North Star (réédition), et Far From Home,The adventures of a yellow dog, un score fabuleux et trop longtemps oublié.

Heureusement que John Scott a eu la bonne idée de fonder son propre label. Sans cette initiative visionnaire, nombre de ses partitions — parmi les plus belles du cinéma documentaire ou de fiction, seraient restées à jamais dans l’oubli. Grâce à JOS Records, une immense partie de son œuvre est aujourd’hui disponible, redécouverte, aimée et célébrée.

Et pourtant, un joyau reste encore dans l’ombre. Une partition de western moderne, élégante et poignante, jamais éditée à ce jour : Billy Two Hats. Elle mérite, elle aussi, une magnifique édition, à la hauteur de son émotion et de son raffinement orchestral.

Enfin, n’oublions pas deux perles éditées discrètement par John Scott lui-même, souvent peu citées mais d’une richesse musicale impressionnante :
Witchcraft, et ses bacchanales démoniaques, véritable incantation orchestrale aux accents infernaux, et Time of the Wolf, un score intimiste et profondément lyrique, porté par la guitare, traversé d’un des thèmes les plus beaux que John ait jamais écrits.

Un immense merci, Mr. John Scott, pour cette œuvre, ce courage, et cette passion. Grâce à lui, la musique de film gagne une voix, une âme... et un cœur.

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CD JOS RECORDS

les musiques du catalogue JOS en revue  

 

Pour vous guider et vous préparer à l'écoute

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A Winter People

Original soundtrack​  -  Jos 000 000 000  - Premier CD JOS COLLECTION

Un chef-d'œuvre lyrique entre tragédie et compassion

Composé par John Scott, le score de Winter People (1989) s’impose comme l’une des œuvres musicales les plus poignantes et lyriques du cinéma de cette époque. À la fois riche et profondément humaine, la partition est bien plus qu’un simple accompagnement : elle constitue une réponse musicale profondément compatissante à un récit de tension interculturelle, où s’affrontent la rigueur et l’étroitesse d’une communauté rurale repliée sur elle-même, face à la sensibilité moderne et raisonnée d’un homme venu d’ailleurs.

Situé en Caroline du Nord pendant la Grande Dépression, le film met en scène un veuf horloger, Wayland (Kurt Russell), arrivé avec sa fille dans un village hostile, et Collie (Kelly McGillis), mère célibataire contrainte à l’exil familial. Mêlés à une querelle ancestrale, ils deviennent les pivots d’un drame où l’honneur, la vengeance et le sacrifice dictent les lois. La tragédie atteint son apogée dans une scène bouleversante, « The Sacrifice », où Collie offre son fils à la famille de l’homme qu’elle a perdu, pour sauver Wayland et sa fille d’un bannissement certain.

C’est dans cette tension dramatique que la musique de John Scott prend toute sa dimension. Initialement conçue pour un petit ensemble de sept musiciens (violon, mandoline, guitare, deux synthétiseurs, basse et percussions), la bande originale était censée refléter la rudesse et la poésie du folk montagnard du Sud. Mais très vite, à mesure que le film gagnait en profondeur émotionnelle, il fut décidé d’élargir la palette instrumentale avec un orchestre symphonique, enrichissant la partition de couleurs plus intenses et de textures plus vastes, sans jamais perdre la sobriété des racines folkloriques.

Le résultat est un équilibre rare entre orchestration contemporaine et instrumentation traditionnelle. Scott fait preuve d’une grande clarté dans l’instrumentation, alternant passages intimistes, portés par des solos d’instruments « de terrain » (mandoline, guitare, violon…), et envolées lyriques d’une noblesse presque classique. Chaque thème, chaque variation, semble émaner d’un cœur en empathie avec les personnages, donnant voix à toutes les perspectives du drame, sans jugement, mais avec intensité

Le thème principal de Winter People est d’ailleurs à lui seul un bijou de fraîcheur et d’élégance, porté par une rythmique souple et mélodique, qui reste longtemps en mémoire. C’est un thème qui dit l’espoir, la perte, la tendresse et le courage, le tout dans une écriture d’une finesse remarquable.

La collaboration entre le compositeur et le réalisateur fut d’une rare intensité : chaque segment de la musique fut discuté, révisé, voire recomposé jusqu’à obtenir une parfaite adéquation entre l’image et le son. Même en studio, des ajustements furent faits pour atteindre une justesse émotionnelle totale, une osmose qui se ressent à chaque instant du film.

En 1989, le score de Winter People fut cité comme meilleur score de l'année, tant il se distingue par sa force expressive, son humanité et son intelligence musicale. Dans un monde de partitions souvent formatées, celle de John Scott brille comme une œuvre d’auteur, à la fois ancrée dans une tradition et ouverte à une modernité sensible.

Un must absolu, à (re)découvrir pour tout amateur de musiques de film, de tragédies humaines et de beauté musicale à l’état pur.

Sur le même CD

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Prayer for a dying  - The John Scott Score

Original soundtrack​  -  Jos 000 000 000  - Premier CD JOS COLLECTION​​

John Scott : l’émotion refusée

Une œuvre rejetée, mais inoubliable.


La musique composée par John Scott pour Prayer for the Dying n’a jamais été utilisée dans le film. Victime d’un malentendu tragique entre producteurs, elle reste l’un des grands scores invisibles du cinéma des années 1980. Et pourtant, ce travail, resté dans l’ombre, mérite d’être mis en lumière : il révèle un compositeur au sommet de sa maîtrise, livrant une partition à la fois dense, poignante, et viscéralement humaine.  

Une genèse contrariée

Commandée par le producteur Peter Snell, la musique fut confiée à John Scott alors qu’un autre compositeur (Bill Conti) avait déjà été engagé à Hollywood. Lorsque la confusion fut enfin levée, la partition était déjà terminée. Plutôt que d’abandonner, John Scott choisit de l’enregistrer quand même, offrant ainsi au public une œuvre indépendante, délestée des contraintes du montage, mais chargée de tout le poids du drame.

Un thriller intérieur, une musique de la douleur retenue

À la croisée du thriller politique et du drame intime, Prayer for the Dying raconte l’histoire d’un ancien membre de l’IRA (Mickey Rourke), hanté par un attentat qui a coûté la vie à des enfants innocents. Tentant de fuir son passé, il accepte un dernier contrat pour la pègre londonienne, déclenchant une spirale tragique où se croisent un prêtre (Bob Hoskins), sa fille aveugle, et un sentiment d’amour aussi fragile que lumineux.

Face à ce scénario tendu et introspectif, la musique de Scott adopte une posture rare : celle du retrait, de la pudeur, de l’intériorité. Pas d’emphase, pas de clichés de thriller, mais un tissu sonore minutieux, presque secret, qui suit le personnage principal dans sa lente rédemption.

Une instrumentation hybride et saisissante

Composée pour un ensemble restreint mais audacieux – guitare solo, harpe irlandaise, clavier, violoncelle, et voix de soprano –, la partition navigue entre l’intimité du folklore irlandais et une tension urbaine contemporaine. Le résultat est un mélange étonnant de violence sourde et de mélancolie lumineuse, où chaque note semble posée avec la gravité d’un choix moral.

Scott écrit sans artifices : son lyrisme est retenu, mais profondément émotionnel. C’est une musique qui ne cherche pas à séduire, mais à impliquer l’auditeur, à le rendre complice. Comme le héros du film, nous devenons les témoins silencieux d’un drame intérieur, avec l’obligation morale d’en sortir meilleurs.

Un chef-d’œuvre caché, à redécouvrir

Prayer for the Dying en est l’illustration parfaite : une œuvre exigeante, mais profondément touchante, portée par une sensibilité rare et une finesse d’écriture bouleversante.

Un bijou perdu, devenu culte pour les fans.
Prayer for the Dying, bien qu’absente du film, reste l’un des plus beaux témoignages du talent de John Scott. Une partition qui donne envie de croire en l’humanité, envers et contre tout.

 

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PARC OCÉANIQUE COUSTEAU   

Original soundtrack​  -  Jos 000 000 000  - Premier CD JOS COLLECTION​​

John Scott :  L’Appel des Profondeurs

Une expérience sensorielle grandiose, née des abysses.


Commandée pour accompagner l’exposition immersive

du Parc Océanique Cousteau à Paris, cette bande originale

signée John Scott s’impose comme une œuvre monumentale,

à la croisée de la musique symphonique et de la contemplation

marine. Elle évoque avec une rare intensité la puissance brute,

la spiritualité et le mystère insondable de l’océan.

Un hymne à l'élément "eau"

Dès les premières mesures, le compositeur nous entraîne dans une odyssée sonore captivante. Le morceau intitulé « Le Dominion de la Baleine Bleue » incarne l’esprit majestueux de l’exposition : une fresque musicale qui célèbre la noblesse du monde sous-marin, avec un souffle orchestral qui évoque à la fois l’immensité, la sérénité et la grandeur naturelle des océans.

D'autres sections de la partition nous immergent plus profondément encore, explorant les recoins silencieux et vibrants de la vie aquatique, du mystère des abysses à la lumière des courants tropicaux. C’est une musique élémentaire, dans le sens noble du terme : elle semble sortir de la mer elle-même, naissant, montant, se déployant comme une marée.

Une liberté de composition rare

Ce qui distingue cette œuvre dans la discographie de John Scott, c’est la liberté formelle qu’il s’autorise ici. Libéré des contraintes d’un récit cinématographique, il compose une musique en suspension, comme une œuvre en devenir perpétuel. Le fil conducteur est souvent porté par un orgue majestueux, qui sculpte l’espace et donne à l’ensemble une dimension quasi mystique.

On ressent chez Scott un plaisir manifeste à explorer, à laisser parler son intuition et ses élans créatifs. Loin de toute affectation, cette partition respire la sincérité, l’inspiration pure, et ce goût rare pour la contemplation active. L’écoute devient alors une aventure intérieure, un voyage méditatif dans les grands fonds de l’âme.

Une œuvre à la frontière du chef-d'œuvre

Bien que conçue pour une exposition, la musique ne se contente pas d’être illustrative. Elle transcende son contexte, pour devenir une œuvre autonome, surprenante et palpitante. Certes, l’approche est plus étendue, parfois plus atmosphérique, mais c’est précisément cette respiration large qui lui donne sa singularité et sa puissance évocatrice.

Les textures sonores, même les plus abstraites, participent d’un univers cohérent, à la fois sensible et majestueux. Chaque motif, chaque nuance semble issu d’un dialogue entre la nature et l’imaginaire, entre la science et le sacré.

Un succès discret, mais marquant

Distribué dans la boutique du Parc Océanique à Paris, l’album a connu un accueil chaleureux dès sa sortie, porté par la magie de l’exposition et par le nom prestigieux de Cousteau. Les visiteurs repartaient avec cette musique en tête, comme une extension poétique de leur voyage sous-marin.

Une pièce essentielle dans l’œuvre de John Scott

Parc Océanique Cousteau représente l’essence même du style de John Scott : une musique sans esbroufe, profondément sincère, spirituelle, ample. Elle résume à merveille le cœur de son art : créer de la beauté là où d’autres se contenteraient d’illustrer.

Un quasi chef-d'œuvre, méconnu mais incontournable, pour qui sait prêter l’oreille aux murmures de l’océan.

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LES AMAZONES COUSTEAU  I ET II

Original soundtrack​  -  Jos 000 000 000  ​​

Une immersion musicale au cœur du poumon de la Terre

À travers Amazon I & II, John Scott livre une fresque sonore

d’une intensité rare, qui célèbre autant la splendeur brute de

la nature amazonienne que les drames humains et écologiques

qui s’y déroulent. Ces deux volumes, conçus comme des œuvres

miroir, nous plongent dans un monde à la fois sublime, mystique,

et profondément bouleversant.

Amazon I – L’appel sauvage de l’Amazonie

Ce premier volet est une ode vibrante à la beauté primitive

de la forêt tropicale, capturée à travers une orchestration luxuriante

mêlée d’instruments ethniques et de rythmes traditionnels.

L’auditeur est embarqué dans un voyage sensoriel unique :

on ressent l’adrénaline de la Pororoca, cette vague mythique

qui remonte le fleuve, la légèreté des nages avec les dauphins

roses et gris, ou encore l’exaltation d’une descente de rapides.

Le morceau "River of Gold" incarne la fièvre de l’or avec une

énergie entraînante, tandis qu’un duo de trompettes brésiliennes

et une guitare pleine d’âme esquissent le portrait poignant d’un

chercheur d’or solitaire, perdu entre rêve et désillusion.

La partition navigue constamment entre contemplation et

exaltation, créant un lien intime entre l’homme et la nature.

Amazon II – Le chant de la mémoire et de la douleur

Le second volet prend une tournure plus introspective et humaine. L’histoire des peuples autochtones, leurs rituels, leur lien sacré à la terre et leur lutte silencieuse pour la survie sont évoqués avec une instrumentation dépouillée, utilisant accordéon, flûtes, percussions tribales et textures folkloriques régionales.

Des moments lumineux comme le Festival de la Glace, célébré au Pérou, apportent une bouffée d’authenticité et de chaleur humaine, tandis que des morceaux plus sombres, comme "Snowstorm in the Jungle", abordent le fléau du trafic de drogue, la violence invisible qui ravage les cœurs et les villages. La musique devient ici un cri discret mais poignant, une méditation sur la fragilité des civilisations anciennes face aux convoitises modernes.

Scott alterne phases orchestrales amples et plages d’aventure musicale pure, révélant le pathos d’une nature menacée et d’un monde oublié. Sa musique refuse tout jugement : elle observe, elle témoigne, elle pleure et elle espère.

Un diptyque musical essentiel

Amazon I & II forment une œuvre cohérente, à la fois documentaire et poétique, un témoignage sonore profondément respectueux des terres et des peuples qu’elle évoque. John Scott y déploie tout son talent de coloriste émotionnel, mariant l’épure des traditions à la richesse symphonique de l’écriture moderne.

À l’image de la forêt amazonienne elle-même, la musique respire, palpite, lutte et renaît. On sort de cette écoute ébloui, ému, et transformé.

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SAINT LAWRENCE - AUTRALIA

Original soundtrack​  -  Jos 000 000 000  ​​

LE BIJOU DES BIJOUX

Un poème symphonique de l’immensité des eaux

À travers Stairway to the Sea,

John Scott propose une partition épique et magnifiquement

orchestrée, qui nous plonge dans l'histoire fascinante du fleuve

Saint-Laurent, entre légendes, tragédies humaines et

découvertes maritimes. Cette œuvre symphonique,

empreinte de mystère et d’aventure, se déroule comme

une véritable épopée musicale, où chaque mouvement

exprime la grandeur et la beauté des éléments.

Saint Lawrence – Une balade à travers l’histoire et le mythe

Saint Lawrence s’ouvre sur un poème symphonique puissant qui retrace la progression du Calypso, un navire voguant sur les eaux impétueuses du Saint-Laurent. La musique évoque la majesté de ce fleuve mythique, à la fois source de vie et de péril, avec des orchestrations subtiles et innovantes. Un thème majestueux et mélancolique, porté par une instrumentation riche et audacieusement orchestrée, nous fait sentir la vaste étendue des eaux et leur pouvoir intemporel.

Un passage marquant de cette œuvre se déroule avec une valse mystérieuse, un clin d’œil aux mystères de l’épave du "Empress of Ireland", un navire tragiquement englouti par les eaux traîtres du fleuve. La musique nous guide à travers les méandres de l'enquête, soulignant l’incertitude et la gravité de cette exploration sous-marine. C’est un moment où l’on entend l’écho de l'histoire, là où l’eau et le temps se mélangent.

Les tempêtes effrayantes des Grands Lacs, capturées par des mélodies dramatiques et tourmentées, nous rappellent les défis imposés par la nature aux marins d’autrefois. Chaque mouvement devient ainsi un témoignage des forces imprévisibles et cruelles de la mer.

Une tonalité plus sombre et un rythme plus lourd

Dans ce deuxième volet de l’œuvre, la musique prend une teinte plus sombre et plus amère, contrastant avec l’optimisme de certaines scènes du premier volume. Le rythme plus lent de la partition semble symboliser l’épuisement et la désillusion des personnages, ainsi que l’âpreté de la lutte contre les éléments.

Les orchestrations, tout en conservant leur éclat et sophistication, ne cherchent jamais à étouffer le drame humain qui se joue. Chaque section, chaque thème, est parfaitement mesuré pour ne jamais sacrifier l’intensité émotionnelle au profit de la virtuosité. Ce subtil équilibre permet à la musique de respirer, de s’intensifier sans jamais perdre son âme. L’œuvre se pare d’une tragique beauté, un peu plus grande et résignée, mais toujours captivante.

Une expérience symphonique totale

Si Stairway to the Sea évoque des images vastes et poignantes de l’aventure humaine face à l’immensité de la nature, Saint Lawrence s’impose comme un prolongement musical qui capture l'âme du fleuve et de ses mystères. Les orchestrations inventives et les développements mélodiques surprenants nous transportent dans un monde à la fois dramatique et majestueux.

Dans sa pureté orchestrale, cette œuvre ne se contente pas de compléter son prédécesseur, elle l’enrichit d’une nouvelle dimension émotionnelle, plus profonde et intimiste, mais tout aussi captivante. Une véritable montée en puissance dramatique, à la fois plus nuancée et plus intense, qui fait de cet album un chef-d'œuvre incontournable.

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75 ANS -WARM BLOODED SEA / COUSTEAU

Original soundtrack​  -  Jos 000 000 000  ​​

est une fresque musicale vibrante dédiée

à l’œuvre colossale de Jacques-Yves Cousteau

Une suite de tableaux orchestraux où John Scott raconte

la vie de cet explorateur des océans avec une richesse de

tons et une sincérité profonde la musique épouse les étapes

de cette existence hors du commun du jeune Cousteau

espiègle et rêveur évoqué par une musique légère et mutine

proche du cinéma muet jusqu’à l’homme engagé pour

la planète dans une croisade écologique portée par une

orchestration puissante et solennelle entre ces deux pôles

l’émotion circule sans relâche la rigueur de l’Académie navale se traduit par des motifs rigides et mesurés les premières plongées sont portées par un thème lumineux et émerveillé tandis que les grandes profondeurs s’enveloppent d’une tension sonore dense et mystérieuse sur le pont du Calypso l’intimité familiale résonne dans une mélodie romantique pleine de tendresse l’ensemble porté par le Royal Philharmonic Orchestra est d’une grande fraîcheur et d’une expressivité rare chaque passage regorge de trouvailles rythmiques et de textures sonores saisissantes une partition pleine de souffle de poésie et d’élan qui célèbre la beauté du vivant et la grandeur de l’engagement humain

The First 75 Years forme une suite plus intérieure à cette aventure musicale plus sobre mais tout aussi touchante elle prolonge l’esprit d’Amazon sans son exotisme mais avec une intensité émotionnelle accrue ici la musique devient plus douce plus contemplative parfois teintée d’ombre et de gravité comme si la maturité de Cousteau venait donner une nouvelle couleur aux thèmes chers à Scott. Cette œuvre gagne en tendresse en profondeur et en humanité, les arrangements restent modernes la structure musicale est fluide mais la tonalité plus feutrée donne au tout une chaleur particulière un sentiment d’intimité qui transforme l’écoute en expérience personnelle

 

The Warm-Blooded Sea est sans doute l’un des sommets de la carrière de John Scott une œuvre de cœur une ode symphonique à la vie marine à la majesté des baleines de Patagonie à la fragilité du phoque du Groenland et à la mission sacrée de préserver ces mondes silencieux la musique est ample sensible d’une grande variété stylistique et émotionnelle elle touche autant par sa beauté que par sa sincérité c’est un voyage sonore où la force orchestrale se mêle à la poésie aquatique un hymne au vivant à la curiosité à l’espoir et à la transmission

Une musique palpitante inspirée sans artifices qui fait vibrer le cœur et rappelle combien il est essentiel d’aimer et de protéger le monde

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CAP HORN / CHANNEL ISLAND

Original soundtrack​  -  Jos 000 000 000  ​​

Un véritable trésor pour tout amateur de musiques documentaires,

un disque à la fois accessible, expressif et profondément habité.

Cape Horn / Channel Islands réunit deux moments

forts de l’œuvre maritime de John Scott, illustrant

deux volets complémentaires de l’aventure Cousteau.

D’un côté, le souffle épique et spirituel de Cape Horn,

de l’autre, la fraîcheur lumineuse et contrastée

de Channel Islands.

Avec Cape Horn, Scott compose une fresque dramatique

à la hauteur des légendes maritimes. L’Alcyon fend les eaux

hostiles du mythique cap, tandis que la musique épouse

chaque relief de ce périple extrême.

Des envolées orchestrales soulignent la bravoure du voyage, entre tension dramatique et émerveillement face à la nature indomptée. Un des moments les plus marquants reste la pièce In Paradisum, hommage profondément émouvant à ceux que l’océan a engloutis. Cette séquence, d'une grande intensité émotionnelle, apporte une profondeur presque sacrée à la partition. L’humour n’est pas en reste, avec des passages ludiques évoquant la gestuelle comique des manchots, traités dans un esprit presque circassien, tandis que des solos de trompette traversent les flots avec grâce, capturant la singularité de cette faune australe. On y sent un souffle mystique, presque suspendu, où l’exploration devient aussi intérieure.

Channel Islands, quant à lui, déploie un tout autre climat, plus solaire, où la découverte se fait joyeuse et colorée. Dès le générique, le thème principal (Rediscovery) s’installe avec une fraîcheur radieuse, servant de fil conducteur à une partition pleine de contrastes. Des envolées orchestrales brillantes célèbrent la beauté sauvage de ces îles, tout en laissant place à des motifs plus tendres et délicats, comme Swimming with Sea Lions, qui rend hommage à la grâce des mammifères marins. L’écriture de Scott joue sur une riche palette d’émotions : Des passages pleins d’énergie traduisent l’agitation joyeuse de la vie sous-marine, tandis que d’autres, plus apaisés, capturent avec finesse la tendresse des fonds marins.

Le compositeur mêle habilement modernité et influences folkloriques, notamment dans des morceaux aux accents hispaniques chaleureux. Chaque thème, chaque couleur, chaque rythme vient enrichir cette tapisserie sonore, avec une inventivité constante.

L’ensemble forme un diptyque d’une richesse exceptionnelle, à la fois spectaculaire et subtil, équilibré entre légèreté et gravité. Cape Horn impose un souffle dramatique presque mythique, tandis que Channel Islands charme par sa limpidité et sa vivacité.

Ensemble, ils composent un sommet de la carrière de John Scott, alliant écriture orchestrale magistrale, sens du récit, et une inventivité qui émerveille à chaque écoute.

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PAPUA NEW GUINÉA JOURNEY

COUSTEAU 

Original soundtrack​  -  Jos 000 000 000  ​​

Avec Papua New Guinea Journey, John Scott compose

une œuvre profondément originale, à la croisée des mondes,

où se rencontrent traditions tribales, réminiscences

historiques et souffle d’aventure. La musique s’inspire

de trois univers bien distincts : les percussions indigènes

authentiques, les airs populaires des années 1940 liés

à la Seconde Guerre mondiale, et l’écriture orchestrale

typique des grandes épopées cinématographiques.

La partition reflète la complexité du triptyque documentaire qu’elle accompagne, explorant un territoire longtemps resté coupé du monde, brutalement projeté dans l’Histoire par la violence du conflit mondial. Ce contraste se traduit musicalement par une grande variété de styles et de textures. L’ensemble, volontairement éclaté, multiplie les directions esthétiques, donnant à l’écoute un caractère imprévisible, presque chaotique par moments, mais toujours porteur de sens.

L’une des forces de cette musique réside dans le choix audacieux d’un langage hybride : percussions tribales brutes, solos de saxophone en liberté, et orchestration plus classique se croisent pour peindre un monde en mutation. Cette dissonance contrôlée, cette absence assumée d’unité, traduit avec force la perte de repères vécue par les populations locales confrontées à l’invasion culturelle et militaire.

Papua New Guinea Journey est un témoignage musical singulier, souvent dérangeant, toujours sincère, qui embrasse la tension entre l’héritage ancestral et la modernité imposée. Une partition marquante, aussi fragmentée que fascinante, où chaque morceau semble naître d’un choc, d’une rencontre, d’un bouleversement.

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CD ANALYSES
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Theme - North Dallas Forty
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COMPOSITION fOR DOCUMENTARY, TV MUSIC, FILM AND PERSONAL MUSIC

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