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BILL CONTI UNOFFICIAL WEBSITE

Publié le 9 juin 2016 à 14h57

Biography

PHOTO DE SALLY STEVENS.

sallystevensphotography.com/Conti.html

NEWS

Becoming

a composer

BILL CONTI UNOFFICIAL WEBSITE

MASTER COMPOSER,

CONDUCTOR & ORCHESTRATOR

NORTH AND SOUTH

 

Une anthologie CD à ne pas rater!

La meilleure façon de retrouver

toute le panache musicale du

musicien et son style unique

2 coffrets ROYALES !

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Coffret one

Bill Conti > 4 SETS 

N O R T H   A N D   S O U T H

Highlights

Original Television Soundtrack
UPC:VCL12151162
 
LIMITED TO 1000 COPIES

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Coffret TWO

Bill Conti > 3 SETS 

N O R T H   A N D   S O U T H

Highlights

Original Television Soundtrack
UPC:VCL12151162
 
LIMITED TO 1500 COPIES

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KARATE KID

ANTHOLOGY MOVIES

 

Une anthologie 4 CD incroyables

regroupant la totalité des scores composés par Bill Conti pour cette quadrilogie.

 

Une vraie réussite !

Ces musiques parfaitement indissociables des ambiances

des films cultes de John G. Avildsen ont sans aucun doute grandement contribué à asseoir la popularité des films auprès du public, des scores attachants et pleins de charme, à redécouvrir  grâce à ce coffret CD limité  publié par Varèse Sarabande

en 2010 !

​

 

Existe également en BO simple

mais indisponible chez l'éditeur

 

 

 

Images anexes de ce que vous trouvez dans cette biographie

 

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Le 13 avril 1942 à Providence (Rhode Island), William Bill Conti vient au monde. Né d’une famille

italo-américaine, il baigne dès sa plus tendre enfance dans un milieu où sculpture, musique et peinture

se mélangent pour son plus vif épanouissement. La musique, en particulier, remplit un rôle primordial.

Chez les Conti, la radio trône en permanence sur la table et il est coutume de passer des soirées entières

à écouter des opéras de Puccini, Verdi et de bien d’autres.

 

A sept ans, en compagnie de son père et de son grand-père, William Conti, d’une sensibilité à fleur

de peau, savoure ces opéras jusqu’à en pleurer.

En écoutant ses aïeux, tous deux musiciens, les interpréter régulièrement, Il s’imagine déjà des scènes de film. En prime, son père, sculpteur, peintre et talentueux pianiste de concert renforce sa fibre musicale en lui apprenant le piano.

 À 15 ans, au collège de Miami, il se fait remarquer. C’est un être exceptionnellement doué qui transmet ses émotions aux autres. À 17 ans, l’attention particulière dont il fait preuve et son intégrité musicale lui permettent de diriger l’orchestre de l’établissement. Déjà reconnu, il gagne divers prix dont celui de la presse (Le Silver Knight Award remis par le Miami Herald). 

Sur les judicieux conseils de son professeur de musique, il débute le basson. Cet instrument, en effet, plus accessible et moins demandé que le piano, lui permet d’obtenir facilement sa bourse d’étude à l’université de Louisiane.

Il intègre ainsi le campus de Bâton rouge réputé pour la qualité de son enseignement musical et entre,

en tant que pensionnaire, au dortoir de «Tiger Land».

 

Rapidement, il devient membre de l’orchestre symphonique de l’école et participe à plusieurs événements musicaux importants. Son talent est mis à contribution notamment avec la classe de ballet et la section de danse moderne des «Golden Girls». Une expérience spéciale qui lui donne l’occasion

de se lier d’amitié avec la danseuse Shelby Cox qui deviendra plus tard, Madame Conti.

Il s’adonne à tous les instruments de musique avec en filigrane le piano. Son doigté exceptionnel

et identifiable ne le quittera plus.

 

William « Bill » Conti étudie d’arrache-pied et passe avec succès les examens généraux et musicaux

de fin de premier cycle.

L’influence de ses professeurs ainsi que sa passion pour la composition l’amènent pour la suite de sa formation à choisir une école renommée dans cette spécialité ; la fameuse Juilliard School de

New-York.Ses performances musicales forcent l’intérêt de ses professeurs, en particulier celui d’Hugo Weisgall enseignant en composition mais aussi Vincent Persichetti, Roger Sessions et Luciano Berio, d’autres bons professeurs.

 

Finalement le Bachelor et les diverses mentions d’instrumentation qu’il décroche avec succès couronnent ces années de perfectionnement. Une période précieuse qui lui permet de rafler au passage de nombreux prix dont le « Marion Feschl Prize » pour la création d’une très belle chanson.

 

En 1967, il décide de retourner avec sa femme dans la terre de ses ancêtres pour suivre son professeur de composition et d’opéra, Hugo Weisgall, élu compositeur à résidence à l’académie américaine de Rome.

Il rencontre ensuite un monteur anglais qui travaille sur un film à Madrid, et sans manquer d’audace, lui dit qu’il est compositeur de musiques pour le cinéma.  Il participe ainsi à l’élaboration et au score du film « Un sudario a al medita » de Jose Maria Elorrieta en collaboration avec un autre musicien.

 

Bill Conti vit alors à Milan et oeuvre à Rome. Pendant un an, il supervise en tant que directeur musical un opéra Pop/Rock très renommé en Italie: ORFEO 9

​

  

Pour vivre à Rome, il compose, joue et arrange pour  la jeune variété italienne (Patty Pravo, Guido Renzi, Ornella Vanoni…) et écrit également dans l’anonymat, des musiques de films pour des compositeurs italiens bien connus du moment comme Riz Ortolani, Piero Piccioni ou encore Manuel de Sica...

Mais cette voie sans issue ne lui permet pas de dessiner sérieusement sa carrière. Ces films et ses arrangements sont loin d’être des succès, néanmoins, toutes ces orchestrations contribuent à forger

son métier de musicien de cinéma et créent un terreau favorable à l’éclosion de son talent.

Sa composition jazzy pour le film anglais « Mademoiselle de Sade » de Warren Kiefer, en 1969,

officialise d’une certaine façon le début de sa carrière.

En 1970, aux côtés de Manuel de Sica, il participe à l’élaboration musicale du film de Vittorio de Sica  

« Le jardin des Finzi-Contini », pour lequel il n’est pas crédité. 

 

C’est alors qu’après ces pérégrinations, au festival de chant de Venise en 1971, sa carrière prend

un tournant essentiel grâce à la rencontre qu’il fait avec le metteur en scène américain Paul Masurky.

Ce dernier le nomme directeur musical de son film « Blum in Love » et  l’incite à retourner aux

Etats-Unis. Il arrive en Californie en 1972. Un an plus tard, Paul Masurky désire de nouveau travailler avec lui sur le film « Harry and Toto », l’histoire d’un homme et de son chat. Grâce à l’Oscar du meilleur acteur de Art Carney, ce film ainsi que sa musique sont reconnus mondialement. Bill Conti devient,

dès lors, un compositeur émergeant.

En outre, ce film lui a permis de rencontrer John G. Avildsen qui le branche sur le film « WW et le Dixie Dancekings » avec Burt Reynolds. Ce dernier a une influence sur le choix du musicien et suggère au producteur, Lionel Newman, chef du département musical à la Twenty Century Fox, de ne pas collaborer avec Conti. Qu’à cela ne tienne, ce n’est que partie remise pour Bill Conti car John G.Avildsen influençant la United Artist pour l’embaucher, l’appelle pour composer la musique de son film « Rocky ».

 

Quelle aubaine ! Pour le travail, un salaire de 25 000 $ lui est attribué. Une session de trois heures

lui rapporte 15 000 $ ; c’est le meilleur rapport qualité/prix du moment. Rocky marque le grand départ

de la renommée de Conti qui affirme son style musical.

 

C’est la révélation, Bill Conti se dévoile au grand jour et parvient au plus haut niveau.

Sa réussite lui vaudra une nomination et l’oscar pour la chanson « Gonna Fly Now » qui lui colle

à la peau.

Il peut maintenant s’envoler et se loger parmi les grands à l’instar de Jerry Goldsmith et John Williams. Le moment semble propice pour accueillir le style que Bill Conti crée, et dont lui seul connaît le secret, dans une Amérique où le péplum arrive en fin de course et où les gens aspirent à un renouveau.

Ce renouveau, Bill Conti l’incarne à merveille avec son style intemporel. Il mélange savamment plusieurs courants musicaux ; le classique des opéras, le baroque et la pop rock. Il sait donner du rythme à un

film, et à ses yeux, ce qui compte le plus est l’émotion que procure sa musique.

Il colle à l’image. Il sait accélérer au bon moment, ralentir, prendre du recul par rapport à l’image.

 

Son sens de la création et son talent l'intègrent au coeur de la « Nouvelle vague » américaine au sein de laquelle opèrent acteurs, producteurs et metteurs en scène qui l'entraînent dans les rouages du succès.Sa musique accompagne les films comme dans l’Antiquité la musique accompagnait les pièces de théâtre grecques. Bill Conti maîtrise un catalogue d’émotions musicales et s’en sert judicieusement

de façon à placer des sonorités, des mélodies sur des passages précis d’un film. 

C’est un travailleur acharné qui excelle en matière de compositions musicales pour films. Tout lui réussit, il ne refuse aucune proposition. Quand il compose la musique d’un film, il s’imprègne du film et ce dernier devient sa vie jusqu’à l’achèvement de sa création musicale.

Il s’entoure de musiciens, de solistes exceptionnels comme Tony Ortega et Meynard Ferguson ainsi que de techniciens hors-paire qui finalisent ses bandes sons tel Dan Wallin. Sa passion et sa maîtrise du jazz l'amènent souvent à concevoir des morceaux de musique endiablés avec beaucoup d'aisance.

Il regorge d’idées de génie dans certaines réalisations lorsqu' il intègre le saxophone ou la trompette pour transmettre l'émotion dans un dialogue. Citons des films comme « Gloria », « Oncle Joe Shannon », «  Fist », « Paradise Alley » dans lesquels la musique joue un rôle primordial.

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Pour Bill Conti, sa musique reste une science qui lui est propre et se mettre en accord avec les metteurs en scène ou les producteurs demeure un véritable compromis. Il donne son avis même s’il y a parfois divergence et exprime musicalement ce qu’il ressent pour chaque passage du film.

 

« Gonna fly now... »

                                                                                                        

Fabrice Bertolaso @ Pascal Dupont 

Tony Ortega

Meynard Ferguson

gheorghe Zamfir

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