top of page

Publié le 9 juin 2016 à 14h57

Biography

An HUMAN

composer

 

BILL CONTI UNOFFICIAL WEBSITE

PHOTO DE SALLY STEVENS.

sallystevensphotography.com 

NEWS

MASTER COMPOSER,

CONDUCTOR & ORCHESTRATOR

NORTH AND SOUTH

 

Une anthologie CD à ne pas rater!

La meilleure façon de retrouver

toute le panache musicale du

musicien et son style unique

2 coffrets ROYALES !

​

Coffret one

Bill Conti > 4 SETS 

N O R T H   A N D   S O U T H

Highlights

Original Television Soundtrack
UPC:VCL12151162
 
LIMITED TO 1000 COPIES

​

Coffret TWO

Bill Conti > 3 SETS 

N O R T H   A N D   S O U T H

Highlights

Original Television Soundtrack
UPC:VCL12151162
 
LIMITED TO 1500 COPIES

​

KARATE KID

ANTHOLOGY MOVIES

 

Une anthologie 4 CD incroyables

regroupant la totalité des scores composés par Bill Conti pour cette quadrilogie.

 

Une vraie réussite !

Ces musiques parfaitement indissociables des ambiances

des films cultes de John G. Avildsen ont sans aucun doute grandement contribué à asseoir la popularité des films auprès du public, des scores attachants et pleins de charme, à redécouvrir  grâce à ce coffret CD limité  publié par Varèse Sarabande

en 2010 !

​

 

Existe également en BO simple

mais indisponible chez l'éditeur

 

 

Bill Conti © all right reserved

Bill Conti © all right reserved

Bill Conti & Meynard ferguson ©  all right reserved

United Artists/MGM  © 1978 - all right reserved

Vous l’aurez donc compris, Bill Conti est un musicien ‘humain’ qui compose avec un souci constant de l’émotion et des sentiments profonds, un talent rare que les producteurs de THE RIGHT STUFF (1983) sauront mettre à profit, Conti remplaçant John Barry au poste de compositeur pour cette ambitieuse épopée humaine et cosmique produite par la Warner et réalisée par Philip Kaufman, une tâche difficile pour le musicien particulièrement bridé par les producteurs du film et une bande son temporaire fondée sur des œuvres classiques connues comme « Les Planètes » de Holst (« Mars » et « Jupiter » principalement) et d’autres oeuvres classiques préalablement montées sur les images comme le « Concerto pour violon » de Tchaïkovski. Le musicien de F.I.S.T. aura donc la lourde tâche de convaincre des producteurs perdus dans un montage complexe et sans cesse changeant.

L’Oscar que remportera Conti cette année là nous fera d’ailleurs doublement prendre conscience de l’ingéniosité de cette partition dans laquelle le musicien a fait resurgir une générosité mélodique et un lyrisme symphonique qui lui est cher. THE RIGHT STUFF est une partition symphonique grandiose, virtuose, solennelle et triomphante, savamment mélangée à des accords classiques et opératiques chers à Conti mais indissociables de son style victorieux, qui feront de THE RIGHT STUFF un score époustouflant et peut être l’une des musiques les plus connues et les plus appréciées de son compositeur. Bill Conti saura d’ailleurs mettre régulièrement en avant des techniques de composition thématiques et classiques qui tendront toujours vers un sens incroyable de perfection et d’exigence : des partitions comme ESCAPE TO VICTORY (1981), THE COOLANGATTA GOLD (1984) et THE RIGHT STUFF (1985) en seront d’ailleurs des exemples flagrants.

​

 

Il est important de rendre un hommage mérité au talent de Bill Conti qui a signé un nombre non négligeable de partitions mémorables et séduisantes pour le cinéma. A ses débuts, le musicien fut davantage connu pour ses scores modernes comme ROCKY (1976), FIVE DAYS FROM HOME (1979) ou encore AN UNMARIED WOMAN (1978) dans lesquels il su marier avec un brio exceptionnel les rythmes et la nostalgie du récit et des émotions. Bill Conti exploitera sur un certain nombre de partitions une vraie science de l’écriture, des instruments et des orchestrations. N’oublions pas que la force du musicien réside aussi dans la richesse de son lyrisme et des émotions qu’il réussit à transmettre dans certains de ses thèmes. SLOW DANCING IN THE BIG CITY (1978) sera certainement l’un des plus belles partitions écrite par Bill Conti pour un film de John G. Avildsen, qui lui permettra d’aborder la musique de ballet et d’y associer un lyrisme rarement entendu au cinéma.

8 SECONDS (1994), toujours de Alvildsen, ou BAD BOYS (1983) de Rick Rosenthal sont des titres très représentatifs du talent lyrique et expressif de Conti.

​

À l’opposé de son immense savoir-faire lyrique, Conti démontrera aussi ses capacités à écrire de la musique pour des films épiques et dynamiques. F.I.S.T (1978) sera sa première grande oeuvre symphonique massive, un premier grand chef-d’oeuvre du maestro qui portera à bout de bras et avec des cuivres royaux le personnage de Johnny Kovak magistralement interprété par Sylvester Stallone, une oeuvre étincelante qui lui ouvrira les portes du cinéma. C’est sur les recommandations de John Cassavetes (GLORIA/BIG TROUBLE) que Conti se retrouvera sur la musique d’un film de John Huston, ESCAPE TO VICTORY (1981), autre autre oeuvre symphonique inspirée du compositeur qui comporte quelques moments d’extases musicales, avec son thème principal remarquable et ses scènes d’action liées au football, comme celles où le maître Pelé marque un but par le biais d’un retourné en ciseau, moment de grâce musicale pure typique de Conti, qu’il renouvellera à plusieurs reprises dans le film jusqu’à la spectaculaire évasion finale, climax que transcendera le musicien avec un thème victorieux qui restera un des plus beaux moments musicaux dans la carrière musicale du compositeur.

 

Parmi les plus belles réussites du musicien, il serait impardonnable de ne pas citer BABY BOOM (1987), pour sa fraîcheur et son élégance, des oeuvres particulièrement inspirées pour des films de genres sportifs comme THE COOLANGATTA GOLD en 1984 (le marathon), DREAMER en 1979 (le bowling), SCOUT, (le baseball), des musiques d’évocation pure pleines de générosité musicale, possédant pour beaucoup un véritable souffle épique évoquant les thèmes habituels du courage, de l’accomplissement personnel et du dépassement de soi à travers les épreuves sportives. Ses incursions dans le monde de la télévision et des médias l’amèneront à écrire des thèmes mémorables pour des programmes d’informations comme ABC WORLD NEWS TONIGHT, PRIMETIME NEWS ou encore GOOD MORNING AMERICA, ABC NEWS et beaucoup d’autres, un travail conceptuel et fonctionnel qu’il abordera aussi au cinéma avec le film de James L. Brooks BROADCAST NEWS (1987) avec William Hurt, oeuvre singulière d’une écriture fine et délicate mais toujours aussi évocatrice et couverte d’un lyrisme frais et enjoué.

Bill Conti évolue donc parmi l’élite de sa génération. En 1981 par exemple, c’est John Barry lui-même qui n’hésitera pas à conseiller Conti pour lui succéder momentanément sur la série des « James Bond ». Bill Conti fut donc un choix évident de la part des producteurs de la franchise 007 pour composer la musique de FOR YOUR EYES ONLY de John Glen en 1981. On retrouve dans cette partition tout le savoir-faire habituel du musicien, avec ses rythmes pop/synthétique modernes typiques de leur époque (les années 80), bien qu’aujourd’hui très datés, des morceaux d’action aux rythmes kitsch et trépidants, et surtout, un thème romantique d’une rare beauté, sans oublier la fameuse chanson du générique de début, FOR YOUR EYES ONLY, brillamment interprétée par Sheena Easton et qui reste à ce jour l’une des plus belles chansons écrite pour un « James Bond ».

Pour Bill Conti, le passage aux années 80/90 sera particulièrement marqué par diverses tentatives synthétiques représentatives de toute cette génération.

​

Maurice Jarre, John Barry, Jerry Goldsmith pour le meilleur, mais également Bill Conti lui-même, fera des expériences uniques pour des scores tels que NOMADS (premier film de John McTiernan, réalisé en 1986), BETRAYED (1988), YEAR OF THE GUN (1991) et NAILS (1992), qui, sans apporter de grands éclats à sa carrière, lui auront permis de s’essayer à cette approche électronique moderne qui aboutira finalement à une vraie réussite dans un score tel que THE NEXT KARATE KID (1994) de Christopher Cain avec une jeune Hilary Swank encore peu connue à l’époque, film dans lequel le musicien combinera à la perfection l’orchestre symphonique aux instruments électroniques pour un résultat épatant et bien plus abouti que ses précédentes expériences. La comédie sera également un genre privilégié par Conti, genre qu’il abordera dans le cinéma avec des films de parodies particuliers avec l’acteur Leslie Nielsen, parmi lesquels on retrouvera ainsi SPY HARD (1996) ou encore WONDERFULLY ACCUSED (1998), qui amuseront bien le musicien mais qui ne l’empêcheront pas de verser dans la démesure et la virtuosité avec des scores particulièrement bien ficelés mélangeant comme à son habitude les rythmes modernes et symphoniques avec quelques connotations classiques à la clé.

​

Bill Conti est un compositeur atypique mais à la personnalité musicale forte, sa vision personnelle de la musique lui renvoie régulièrement des souvenirs de son enfance et de ces moments privilégiés ou il écoutait des airs d’opéra, sans jamais perdre de vue le futur auquel il était destiné, opéra, jazz, rock, différentes passions de jeunesse qui ont su trouver un écho favorable dans ses propres créations. Bill Conti est devenu par le biais d’un seul film ROCKY un musicien très populaire connu et reconnu dans le monde entier. Peu de musicien de cette trempe ont su créer et imposer un style sur une seule partition cinématographique – hormis peut être des maîtres comme Ennio Morricone ou John Williams.

 

  

United Artists/MGM  © 1978 - all right reserved

bottom of page