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CONCEPTS

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L'UNIVERS MUSICAL

DE CHRISTOPHER YOUNG EST DENSE.

CERTAINES MUSIQUES ONT FAIT L'OBJET

D ÉDITIONS  SPÉCIALES !

 

 

01  I  CONCEPT COFFRET

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Cinema

septet 2 sets CD 

I

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INTRADA à l'origine du concept. 

 

est intéressant sur bien des points, tout d'abord,

il nous offre la possibilité de découvrir pour la première fois

des œuvres rares qui marquent les débuts de Christopher

Young dans l'univers de la musique de film.

C'est en 1988 que le label Intrada Records édite ce bel

objet baptisé « Cinema Septet » constitué de deux disques. 

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Comme nous l'explique le musicien dans cette démarche, « Septet » correspond en réalité à sept facettes de sa création, tout d'abord avec des musiques qui lui tiennent à cœur comme celle de "Minstrel's song", écrite lorsqu'il était étudiant à l'UCLA, organisée ici pour l'album sous la forme d'une suite de 14 minutes dans laquelle Young explore le domaine de la musique des périodes baroque/renaissance en utilisant un nombre incroyable d'instruments rares et d'époque comme pouvait le faire Georges Delerue dans des compositions de musiques à caractère ancien (cornets à bouquin, serpent, chalemie, etc.). 

 

Cette superbe suite est certainement la plus importante du concept car elle représente une facette rarement abordée par le compositeur dans sa carrière, un exercice de style parfaitement réussi pour le compositeur qui écrivit en plus de sa musique une superbe chanson d'époque dans l'esprit de celle que Nino Rota avait créée pour le très beau « Roméo & Juliette » : juste magnifique !

 

Pour « American Harvest » (téléfilm de 1987), Young compose un score dynamique et frais basé sur un thème principal enjoué, un peu dans l'esprit de certains scores de John Williams et de Jerry Goldsmith des années 70/80, notamment dans le registre du western/americana. Sa musique s'articule autour d' un thème principal romantique et doux qu'il développe par le biais d’une guitare country/folk, d’une flûte à bec, d’un piano et d’un ensemble de cordes légères qui confèrent au score un caractère apaisant, intime mais aussi très évocateur.

 

Avec « Sparkle Road », Christopher Young développe un score rythmique intelligent et intéressant en mixant différents instruments, des claquements de mains, des sons synthétiques, des samples de voix, de souffles, des effets d’échoplex en combinaison de notes qui caractérisent fortement son style du début. Particulièrement à l'aise dans ce registre dramatique, Young nous donne une nouvelle leçon d'écriture complexe mais incroyablement maîtrisée, délimitant et affinant sans conteste les traits d’un style musical qui va devenir récurrent dans les années 80/90, avec lequel il nous offrira des scores riches et intenses comme celui de « Dream Lover » ou « Rapid Fire » dans le registre de l'action...Le musicien nous offre également quelques passages incroyablement lumineux et volatiles très agréables à l'écoute, un genre que Young développera encore plus tard dans des scores comme « Love Happens » ou « Sweet November ».

 

« Last Flight Out » (téléfilm de 1990) est une suite de 17 minutes marquée par les séquences musicales synthétiques ethniques efficaces à base de shakuhachi, de flûtes, d’un piano et d’un cor, caractérisée par une écriture souvent sophistiquée dans laquelle se mélangent de façon symbiotique effets de voix, échoplex et rythmes modernes. « Last Flight Out » propose ainsi des ambiances atmosphériques synthétiques combinées à des voix féminines apportant au score ce caractère mystique que Young développera encore plus tard dans un score unique comme celui de « Haunted Summer ». 

 

« Trick Of Treat » (film d’épouvante rock de Charles Martin Smith, 1986) met en avant le côté agressif du compositeur. Particulièrement rythmique, agressive et dissonante, la suite démarre par une cacophonie de sons électriques obtenus par des guitares échantillonnées et réintégrées dans une séquence musicale dense combinée avec d'autres instruments acoustiques. Young instaure un climat de tension particulièrement malsain soutenu par des dissonances et des rythmes brutaux. Nous retrouvons ici dans cette suite l'univers de sons et de musiques que Young avait abordé dans le score de « A Nightmare on Elm Street 2 », une autre facette sombre du compositeur.

 

Toujours sur des bases d'électronique rythmées, « Vietnam War Story » (téléfilm de guerre de 1989 en 3 parties, pour lequel Young a écrit la musique de deux segments : « The Last Outpost » et « Dirty Work ») nous plonge dans une atmosphère lugubre ou les effets acoustiques dominent. Combinés a des instruments typés, plus proches des traditions orientales/asiatiques et des effet de voix humaines masculines dans une ambiance atonale, le score nous rapproche ici de l'univers dissonant et intellectuel cher à Young. Tour à tour, l'ambiance devient mystérieuse et latente, nous entraînant vers une méditation musicale ambiguë et cérébrale particulièrement maîtrisée, un univers que le musicien va retrouver plus tard  dans le score du film « Bat 21 » (1988) : une magnifique pièce de musique !

 

« Invaders from Mars » correspond quand à lui à une suite de 10 minutes réunissant les principaux éléments du score orchestral de Young pour le film fantastique/horrifique de Tobe Hooper sorti en 1986. La création du score fut plus ardue étant donné que le premier travail de Young fut entièrement rejeté par la production, car jugé beaucoup trop complexe et avant-gardiste pour coller aux images. Le compositeur retravaillera par ailleurs cette musique rejetée que l’on peut retrouver sur le double album de « Invaders from Mars » sorti en 2008 par le label Intrada sous le titre « Invaders : Musique Concrète », une longue suite totalement expérimenta de 34 minutes. Young a aussi écrit plusieurs morceaux entièrement synthétiques pour le film, la bande originale finale combinant les parties orchestrales de Young et une musique additionnelle synthétique du compositeur David Storrs. Dans la suite de « Invaders from Mars », Young présente les deux axes majeurs de sa partition, à commencer par un joli thème mélodique et nostalgique de bois et cordes évoquant dans le film le jeune garçon confronté à l’invasion extra-terrestre. On retrouve aussi plusieurs passages d’action martiaux typiques des débuts de Young, et fortement inspirés du « Rambo II » de Jerry Goldsmith.

 

 

CINEMA SEPTET

CHRISTOPHER YOUNG

 

Disc 1

1 - American Harvest (19:51)

2 - Sparkle Road (15:58)

3 - Last Flight Out (16:45)


Disc 2
1 - The Minstrel's Song (13:52)

2 - Trick Or Treat (23:32)

3 - Vietnam War Stories (18:01)

4 - Invaders From Mars (10:21)

02  I  CD BAY CITIE CD

Max and

Helen + Black Dragon

I

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Masses et Koku-Ryu ( Black Dragon )
 
C'est en 1991 que le label Bay Cities édite pour la première fois la magnifique musique du téléfilm « Max and Helen » de Philip Saville (diffusé à la télévision en 1990), en y intégrant la quasi totalité su score conçu par Christopher Young. Pour rappel, le film, adapté d’un livre de Simon Wiesenthal, raconte l’histoire vraie de ce célèbre chasseur de nazi (Martin Landau) qui livra à la justice en 1962 l’un des principaux responsables d’un camp de concentration allemand grâce au témoignage d’un rescapé, Max Rosenberg (Treat Williams). Cependant, comme cette partition est assez courte, l'éditeur propose donc au compositeur de compléter la galette en y intégrant d'autres musiques de son choix issues d'un répertoire musical autre que celui de la musique de film.
Une idée qui séduit rapidement Young, qui se voit enfin l'opportunité de valoriser des créations auxquelles il tient particulièrement : « Masses » et « Koku-Ryu » (Black Dragon), deux pièces musicales ‘libres’ issues de ses préoccupations artistiques et de ses recherches personnelles dans le domaine de la musique atonale/avant-gardiste. Particulièrement torturées mais novatrices, ces deux œuvres valorisent avant tout l'autre facette créative du musicien, des recherches sonores osées et exceptionnelles que Christopher Young réitérera bien plus tard dans sa musique expérimentale pour le film « Sinister ».
 
 

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03  I  CD PRIVATE EDITION

Scene of the crime 

+Child's game

I  

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UN SCORE D'UNE ÉTONNANTE BEAUTÉ !
 
En 2005, Christopher Young est contacté pour écrire le score d'un thriller fantastique ayant, au cœur de son intrigue et de son mystère, des ‘enfants’ : « Hide and Seek » (Trouble jeu), réalisé par John Polson.
Bien que séduit et plutôt inspiré par l'histoire, le musicien va être confronté à plusieurs problèmes avec la production comme cela arrive souvent sur les films hollywoodiens, ce qui l'amènera au final à quitter le projet, en raison d’un conflit dans son emploi du temps, à cause de délais rallongés de manière inattendue durant la post-production du film.
 
Conscient d'avoir abandonné l'un de ses projets les plus ambitieux et les plus séduisants, et inquiet de voir sa musique à laquelle il tient beaucoup tomber aux oubliettes, Christopher Young saisit l’opportunité d’enregistrer et de sauver sa partition en 2006, par le biais du label BSX, sur un album qu'il rebaptise « A Child’s Game », avec en première piste une suite de 17 minutes de sa musique pour le polar médiocre « Scenes of the Crime » de Dominique Forma (2001).
 
Comme nous l'explique le musicien dans le livret du CD, c’est la première fois qu’il édite une de ses partitions pour le cinéma sous cette forme et dans ces conditions (Young renouvellera l’expérience quelques années plus tard avec sa musique rejetée pour « An Unfinished Life » éditée en 2006 sur le CD Club du label Varèse Sarabande, sans oublier les « piano sketches » du même score publié par BSX en 2008). A la première écoute, on constate que Young n’a pas eu l’occasion d’enregistrer le score avec un orchestre live, mais nous propose plutôt des démos synthé se rapprochant probablement des orchestrations finales.
Le résultat n’en demeure pas moins tout autant appréciable, avec de très belles idées, un langage atonal brumeux et dissonant, des boîtes à musique enfantines, un piano intimiste, la voix féminine envoûtante de la soliste Tiff Jimber, une harpe mystérieuse, des éléments qui semblent annoncer sa future musique pour le film « The Grudge ». Quel dommage que ce projet n’ai pas pu se concrétiser, car Young nous aurait probablement offert l’une de ses plus belles musiques de thriller depuis « Jennifer 8 » et « Copycat » !

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 Piano Sketches - BSX Records BSXCD 8835 - 2008 

 

 

04  I  RETROSPECTIVE IMAGE

 

 

Christopher Young a fait l'objet de divers interviews et reportages dans le monde de la presse spécialisée et des revues de presse, les plus connues étant "Soundtrack/Cinemascore !" de Luc Van De Ven, "Music in the movie" ou encore la revue "Filmscore Monthly" de Lukas Kendal.

CHRISTOPHER YOUNG

pose sa signature en 1989

au "Wall of Fame" Canteen.  

The Bavarian Sound Studios in Munich

 

Photo © Matthias Büdinger pour Soundtrack Series ! 1989 © Tous droits réservés

  VOL.8/n°32/Dec.89

 

 

MISSING VOCAL - GIVE ME A REASON
 
Connu également en France sous le titre « Gangsta Cop », « In Too Deep », le film de Michael Rymer sorti en 1999, bénéficie d'un score remarquable de Christopher Young. Pour cet énième sursaut créatif, le musicien écrivit une œuvre de fond, plutôt atmosphérique, à base de rythmiques modernes/urbaines de rap et R&B, signant ainsi un morceau comme « In Too Deep » qui se distingue par sa rythmique rap, son piano et son intéressant solo de trompette en sourdine de Sal Marquez dans un style entre le jazz fusion et rap, rappelant aussi en filigrane la sonorité unique du grand Miles Davis.
Il faut néanmoins signaler que ce morceau n'est qu'une démo n'apparaissant pas dans le film comme beaucoup d'autres. D’une manière générale, Young parvient à capter l’atmosphère urbaine/polar du film avec ces rythmiques synthétiques modernes, ces loops rap, ces tenues de cordes mélancoliques et ces quelques touches jazz qu’il affectionne tant.
Citons également la piste intitulée « Missing Vocal », qui se distingue par ses cordes chaleureuses et mélancoliques et sa rythmique R&B qui sert en fait d’accompagnement instrumental à la chanson que Young a co-écrit avec Dave Hollister, « Give Me A Reason » (non incluse sur l’album de Varèse pour des raisons de droit, d’où le titre un brin sarcastique « Missing Vocal »).
C'est à partir de cette chanson et de ses diverses versions conçues par Young (et non retenues pour l’album Varèse) que le musicien revisitera son score en 2008 sur un nouvel album sobrement intitulé « In Too Deep Revisited », en y intégrant également d'autres morceaux développés de manière inédite par la même occasion – en ajoutant notamment des solos de trompette, piano ou saxophone. Le résultat est tout simplement prodigieux, car d’un album plutôt atmosphérique et moyen, Young parvient à dépoussiérer sa musique 9 ans plus tard en y apportant une vraie émotion et une vraie passion, notamment grâce à ces variantes poignantes de « Give Me A Reason », dans lesquelles on retrouve toute la sensibilité de Chris Young, sans oublier ces nombreux solos et improvisations de trompette jazzy beaucoup plus présentes, dignes d’un vrai album de Miles Davis !
Un CD unique et génial, à avoir absolument ! 
 
 

 

05  I  CD Edition +

Into Deep

revisited score

I  

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06  I  LVCRFT · Christopher Young

 
 
Super producers LVCRFT combine with Christopher Young, the composer/orchestrator behind scores for Hellraiser, Species, The Grudge, Deliver Us from Evil & Pet Sematary to deliver the most terrifying album ever made. This 45 minute album experience is unlike anything you’ve heard before, turn out the lights, turn up the volume and try to survive!
 
 

LVCRFT

Sream warriors

I  

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Rendez-vous sur le site du groupe et écoutez en avant première les compositions délirantes des créateurs. Un travail libre, organisé, structuré dans lequel l'expérience et de mesure ! Une musique branchée ou débranchée aussi et un Christopher Young au sommet de sa liberté. Un régal !

Cliquez sur le disque pour allez sur le site du groupe et du concept. 
 
 

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